Vendredi 29 février 2012
Je m’appelle Léna et voici mon amie Coralie. Nous avons treize ans, nous vivons toutes les deux à Paris depuis notre enfance et nous allons vous raconter notre histoire .
Samedi 23 février 2012
Aujourd’hui, nous étions invitées chez une amie pour un anniversaire. Ça s’est plutôt bien passé, mais à la fin nous avons fait une séance de spiritisme. Au début, on n’y croyait pas, on rigolait car on pensait que c’était bidon. Nous nous sommes mises dans le noir, nous avons allumé des bougies et nous avons commencé la séance. Julia, notre amie, a appelé son grand père qui aujourd’hui est décédé. Elle l’appela et, soudain, il se manifesta. Pendant un moment, les cadres commencèrent à tomber, puis les bougies s’éteignirent une par une. Nous entendions des bruits de pas et de voix, alors nous sommes sorties de la maison en courant.
Dimanche 24 février 2012
Le lendemain de notre séance de spiritisme nous nous rendîmes au manoir où nous avions fait la séance la veille, nous nous mîmes dans le noir et à peine nous avions commencé à allumer les bougies que nous sentîmes des présences autour de nous . Nous entendions des voix comme si quelqu’un se faisait torturer et des cris de peur. C’était angoissant. Les murs tremblaient, la température du manoir était glacée et les portes claquaient tellement qu’on ne s’entendait plus parler. On essaya de sortir de la pièce mais la porte était bloquée, on avait peur, on n’avait aucune issue, on pleurait toutes nos larmes.
Soudain la fenêtre s’ouvrit, créant un énorme courant d’air. Tout commença à flotter dans les airs, on en profita pour s’enfuir. Et on rentra chez nous en courant .
Lundi 25 février 2012
Aujourd’hui, il n’y avait pas cours car les vacances de printemps débutaient, j’avais très envie de jouer dehors. Je demandai à Léna si elle voulait venir dehors avec moi, à peine je toquai à la porte de sa chambre qu’elle commença à m’insulter sans aucune raison. Je commençai à m’inquiéter car ce n’était pas son style. Léna est une jeune ado sage, sans aucune plainte contre elle. J’entrai dans la chambre pour lui demander si ça allait, mais elle continua à m’insulter. Je touchai son front pour voir si elle avait de la fièvre et effectivement elle en avait. Je l’amenai donc, sans tarder, chez le médecin.
A 9h34, on arrivait chez le médecin et nous avons attendu dans la salle d’attente. Les minutes s’enchaînèrent une par une jusqu’à ce que le médecin nous appela. Il examina Léna de très très prés. C’est quand il mit le thermomètre dans la bouche de Léna quelle commença à le jeter et cracher sur le médecin. Elle commença à faire des bruits étranges et insulter le médecin. Une quinzaine de minutes après, il me donna le diagnostique et il me dit que Léna avait un trouble de la personnalité et qu’elle avait besoin de repos.
Mardi 26 février 2012
Le jour se leva, à peine je commençais à ouvrir les yeux que je vis Léna dans mon lit, à côté de moi. Je lui demandai ce qu’elle faisait là et elle me répondit qu’elle n’arrivait pas à dormir car son lit sautait et bougeait dans tous les sens. On enfila nos chaussons, partîmes déjeuner et on commença notre journée. Il neigeait et j’avais très envie de jouer dehors mais comme Léna avait besoin de repos, je suis restée pour prendre soin d’elle et on a joué, rigolé, toute la journée. Le soir, nous avons mangé, nous nous sommes lavées, brossées les dents puis nous nous sommes couchées. Je partis dire bonne nuit à Léna. Je fermai la porte mais quand je sortis dans le couloir pour aller dans ma chambre, j’entendis Léna crier. Je partis immédiatement dans sa chambre pour voir ce qui se passait. J’ouvris la porte et je vis le lit de Léna qui sautait et bougeait : je n’en croyais pas mes yeux. Je me mis à coté d’elle pour stabiliser le lit puis dix minutes passèrent, et le lit s’arrêta de bouger .
Mercredi 27 février 2012
Le lendemain matin, c’était l’anniversaire de Nathan et je partis faire des courses pour préparer la fête. Les invités arrivèrent, et en fin de soirée nous chantâmes en compagnie d’un piano. C’est alors que Léna descendit les escaliers et nous vit chanter. On s’arrêta. L’ambiance était froide, jusqu’au moment ou Léna nous regarda et nous dit « Vous allez mourir là haut ». Je m’excusai et partis avec elle pour la recoucher. C’est alors qu’elle me dit « Coralie , qu’est que j’ai ? », je lui répondis que c’était les nerfs et qu’elle devait prendre ses médicaments. La soirée finit, les invités partirent .
Jeudi 28 février 2012
Aujourd’hui, le jour se leva, j’ouvris les volets. Je pris mon petit déjeuner, je fis le ménage laissant Léna dormir. Soudain, j’entendis toquer à la porte. J’ouvris et vis un ami qui m’annonça que Nathan était mort. Il me dit qu’il était tombé des escaliers derrière chez moi et s’était brisé la nuque. Il s’en alla et je m’effondrai par-terre en pleurant puis vis Léna descendre les escaliers en faisant le pont, sa bouche pleine de sang. J’étais terrifiée. Je m’approchai d’elle doucement et elle s’évanouit. Je l’emmenai alors dans sa chambre .
Vendredi 29 février 2012
Le lendemain, je me levai et allai voir Léna dans sa chambre. Je m’approchai d’elle calmement mais je vis sur son ventre un mot qui disait « Aidez-moi ! ». Je m’habillai rapidement et descendis les escaliers en vitesse mais c’est alors que j’entendis Léna crier. Je me précipitai vers sa chambre, j’ouvris la porte et je la vis se planter dans le corps la croix de Jésus qui, au bout, avait une lame de couteau. Je me jetai sur elle pour qu’elle arrête., C’est là qu’elle me donna une gifle d’une puissance phénoménale qui me projeta contre le mur. La porte se ferma d’un coup et je vis Léna me dire : « Tu es une imbécile ! » avec la tête complètement retournée. Je sortis de la chambre en courant, puis je sortis de la maison pour appeler un exorciste qui se trouvai à l’église qui n’était pas loin de chez moi. Je lui demandai à toute vitesse d’exorciser Léna.
Nous arrivâmes chez moi, nous montâmes voir Léna et c’est alors qu’il me dit qu’il faudrait que je redescende pour ne pas assister à la scène. 1H30 plus tard, j’entendis Léna crier, je courus vers sa chambre, c’est là que l’exorciste me dit que Léna n’était plus possédée. Elle me dit « Que s’est-il passé ? » Je lui répondis « Oh ! Léna qu’est ce-que ça me fait plaisir de te revoir ! ». Je remerciai l’exorciste, il s’en alla et la vie reprit son rythme.
Noémie Helis, Yasmine Safer