Une jeune et jolie fille brune aux yeux verts, avec des lunettes, de taille moyenne, assez mince et prénommée Séverine revenait du collège.
Arrivée au pas de sa porte, elle crut voir une ombre dans son jardin et se précipita pour vérifier de plus près ce que cela pouvait être, mais rien ! Alors, elle entendit une fenêtre claquer. Cela lui parut bizarre. Elle regagna sa maison, mais il n’y avait rien d’anormal.
Cependant à l’intérieur, elle se sentait observée, scrutée. Cela la mettait mal à l’aise puis un cadre tomba et un vase se renversa. Cela devenait oppressant. Elle commença à paniquer, à avoir des sueurs froides. Enfin, elle entendit des pas se rapprocher dangereusement vers elle. Elle était tétanisée, sans pouvoir hurler, crier à l’aide. Jusqu’au moment où une petite voix d’enfant lui demanda où était son ballon.
Quel soulagement !... C’était le petit des voisins qui était passé par la fenêtre. Elle s’empressa de chercher le ballon avec lui et le trouva. Après avoir retrouvé le ballon du petit, elle retourna voir dans le jardin s’il n’y avait personne. Toujours rien. Alors elle rentra chez elle la tête pleine de questions.
C’est alors qu’elle vit des traces de pas et qu’elle entendit du bruit à l’étage Elle se précipita et elle vit du sang. La peur la submergea à nouveau et elle redescendit à la cuisine chercher un couteau avant de remonter. Les traces venaient de sa chambre et s’arrêtaient juste dans son placard. Alors elle l’ouvrit brusquement. Le cadavre d’une personne inconnue qui avait vraisemblablement pris plusieurs coups de couteau était accroché. C’était une femme, la cinquantaine, les cheveux bruns. Mais qui pouvait-elle être ?
Elle redescendit dans la cuisine toujours avec le couteau dans la main et elle s’assit.
Une personne dans le voisinage avait entendu des cris et elle avait appelé la police qui était déjà en chemin. A son arrivée, l’agent trouva la jeûne fille avec le couteau dans les mains l’air apeuré. Il fouilla la maison et trouva le cadavre de la quinquagénaire qui gisait dans le placard. Il accusa d’emblée la jeune fille qui nia totalement les faits. Mais personne ne la crut et elle fut envoyée directement en prison. Personne ne sut qui était l’ombre dans cette maison. La jeûne fille ne sut pas non plus qui avait assassiné la femme. Ce fut le grand mystère de sa vie auquel elle médita longtemps en prison.
Alexia CRAMBES 4°4