Séquence n°16. Découverte du corps de Maria

Découverte du corps de Maria

Le lendemain, Rodrigue voit un attroupement de villageois... Le facteur est là, mais il n’est plus du tout amusant. Maria est morte, elle s’est suicidée.

Quelqu’un lui tend une lettre trouvée sur son corps...

Musique

Musica clasica No05 - Isaac Albeniz - Asturias (1.40...)

Découpage technique

Plan n°1 : Plan d’ensemble . Des gens sont regroupés et discutent autour de quelque chose.

Brouhaha

Plan n°2 : Plan d’ensemble / contre-champ . Diego s’avance vers le groupe.

Plan n°3 : Vue subjective . Il écarte les villageois et arrive devant une forme allongée recouverte d’une couverture. Une main en sort

Plan n°4 : Gros plan sur le visage de Diego . Il a deviné.

Plan n°5 : Plan moyen. Il s’accroupit et découvre lentement le visage de Maria.

Plan n°6 : Gros plan sur le visage désespéré de Diego .

Plan n°7 : G ros plan. Une main se pose sur son épaule. c’est celle du facteur.

Voix off sévère. C’est une lettre pour vous mon garçon

Plan n°8 : Plan moyen de face, au premier plan le visage de Maria . Il déplie la lettre et la lit

Voix off de Maria.

« Mon Rodrigue, mon amour,

Je ne sais comment te dire à quel point mon cœur saigne, je n’ai de cesse de me répéter que plus jamais tu me regarderas avec des yeux plein d’amour. Je ne peux supporter ton regard plein de haine. Comme je te comprends. Je suis la fille d’un monstre. Pourquoi a-t-il tué ton père ? Je ne sais pas mais ce que je ressens en ce moment est que le fait d’être sa fille m’est insupportable et pire encore le fait de savoir que je ne serais plus jamais l’élue de ton cœur. Tout cela est lourd à supporter. Jamais nous ne nous marierons, ni n’auront de merveilleux enfants au regard si clair comme de tien. En me voyant, tu verras la fille du monstre qu’est mon père. Mais moi sans toi, je ne suis rien. Tu étais ma raison de vivre, l’étoile qui éclairait mes nuits, le soleil qui réchauffait mon âme. Sans toi je ne suis que poussière. Je t’aime tellement que je ne peux me résoudre à continuer de vivre sans toi. Plus jamais, je ne verrai ton sourire et plus jamais ne pourrai être heureuse. J’aimerais pourtant sentir une dernière fois tes lèvres sur les miennes, ta chaleur contre moi, tes douces caresses. Je voudrais ne plus penser, ne plus respirer juste m’envoler loin de ces soucis, simplement effacer mon passage sur cette terre, car je ne suis plus rien, trop anéantie par cette vague de souffrance. Mon Corps, tout entier supplie d’arrêter de vivre. Mon Rodrigue, quand tu liras cette lettre, je ne serai plus de ce monde, en enfer peut-être. Mais même au-delà de ce monde, je ne cesserai de t’aimer. J’espère que tu me pardonneras et que tu garderas au fond de toi quelque souvenir heureux de notre amour. Ainsi je te dis adieu, je t’embrasse mon ange, sois heureux et prends soin de toi.

Ta Maria pour l’éternité ».

Pendant ce temps reviennent au ralenti les images de la séquence "Le bonheur"

Plan n°8 : Plan moyen . Il se relève avec difficulté parmi les visage réprobateurs des villageois.

Plan n°9 : Plan d’ensemble plus large / plongée ? Ils s’écartent pour le laissé passer et le regarde s’éloigner...
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Accessoires

 Une vieille couverture

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Personnages

 :

Le facteur : Benjamin

Les paysans : Youna, Justine, Laure, Solène, Antoine, Maxime, Anissa M

Tournage

 :

Hugo

Joan

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