Les femmes et les hommes n’ont pas toujours eu des rapports de franche égalité. Mais l’histoire a suivi dans ce domaine un cours assez sinueux. Dès l’Antiquité, nous pouvons affirmer que certaines sociétés accordaient une plage prééminente aux femmes, et nombreuses furent celles qui confisquèrent le pouvoir politique et celui du droit, essentiellement maternel chez les Egyptiens .
Le mythe antique des Amazones est là pour nous rappeler que le pouvoir des femmes sur les hommes n’est pas une simple domination de charme mais une redoutable puissance guerrière organisée où les hommes n’existent que pour leur stricte utilité biologique.
Sur les champs de bataille romains, des femmes , que l’on appelait des “mater castrorum”, se tenaient aux côtés des guerriers pour leur donner du courage et impressionner les adversaires.
Aussi quoi de surprenant que dans le tourbillon de la révolution française , où une timide réapparition du “droit de la femme et de la citoyenne” se fait jour avec les proclamations d’Olympe de Gouges, on ait chanté les mérites de guerrières indispensables à la survie de l’idéal révolutionnaire.
Et si on la faisait, nous, la guerre ?
Extraits de la Déclaration solennelle des droit imprescriptibles des femmes et des humanoïdes.
Art 1 : Le droit naurel des hommes et des citoyens réside dans l’élevage des enfants qui constituent l’avenir de notre société.
Art 2 : Les femmes auront le devoir de protéger les hommes par tous les moyens, y compris l’usage de l’épée, et de garantir la paix des foyers contre les hordes ennemies qui devront être exterminées.
Art 3 : L’exercice guerrier est formellement interdit aux citoyens mâles.
Art.4 : Débarrassés de leur lourdes tâches sexuelles, les hommes pourront consacrer leurs loisirs et leurs repos à l’étude des belles lettres et du chant pour bercer nos petits.