( La scène se passe dans une place d’un petit village de montagne, deux vieux hommes Pierre et George, amis s’y croisent. )
Pierre : - Bonjour George.
( Pierre s’avançant vers George)
George : - Ah, salut Pierre.
(George assit sur un banc, triste)
Pierre : - Comment vas-tu ?
George : - Bof ça va.
Pierre :- Alors qu’est ce que tu fais aujourd’hui ?
George : - Je vais au marché chercher des légumes.
Pierre : - Encore une de tes soupes ?
George : - Oui mais...
(George hésitant...)
George : - Et toi ?
Pierre : - Rien de spécial, je m’occupe de mes plantes.
George : - Que fais-tu par ici ?
Pierre : - Juste une petite promenade.
George : - Ah, d’accord.
Pierre : - T’as l’air bizarre.
George : - Pourquoi ?
Pierre : - T’es tires une tête aujourd’hui.
(Pierre rigolant gentiment)
George : - Ah, bon tu trouves ?
( George a l’air plus triste)
Pierre : - Oui
George : - Et tu sais que depuis que ma femme est morte, il ne me reste plus que Bob en ma compagnie.
Pierre : - Ton chien ?
George : - Oui
Pierre : - C’est vrai...
George : - Je m’en rappelle quand elle avait 20 ans
Pierre : - Eh oui, Josette
George : - Qu’elle était belle
Pierre : - Vous aviez adopté Bob ensemble, non ?
George : - Oui, c’était elle qui l’avait choisi, et nous lui avions donné ce nom.
Pierre : - D’accord.
George : - Tu sais que mon chien était malade.
Pierre : - Le pauvre, ces temps-ci ?
George : - Oui, et avant-hier je suis allé chez le vétérinaire.
Pierre : - Et que ce passe t-il ?
(Pierre a un air de compation)
George : - Eh bien, le docteur m’avait dit qu’il lui restait plus que deux jours à vivre.
Pierre : - Je suis vraiment désolé pour toi.
George : - Mais ce n’est pas le pire ?
Pierre : - Que c’est-il passé de plus.
George : - Il est mort ce matin.
Pierre : - Toutes mes condoléances pour toi.
George : - Merci, Pierre.
Pierre : - Tu sais c’est la vie.
George : - Tu as raison.
Pierre : - C’est vrai un jour on né et l’autre on meurt, c’est la vie, en plus il était quand même vieux.
George : - 17 ans pour un chien c’était beaucoup.
Pierre : - Tu peux t’estimer heureux, il a bien vécu.
George : - Vraiment ?
(George a un air meilleur)
Pierre : - Oui !
Pierre : - Si tu veux je t’amène boire un verre, ça te dit ?
George : - D’accord Pierre.