Travail documentaire réalisé par deux élèves. Sélection et mise en forme des documents, d’après un plan-guide donné par le professeur.

1) Le Rhône est un fleuve de France et de Suisse, d’une longueur de 813 km, dont 522 km en France. Il prend sa source en Suisse, dans le glacier du Rhône, dans les Alpes, à une altitude de 1850 m environ, près du col de la Furka.

2) Le bassin du Rhône est d’environ 100 000 km2. Il coule vers le sud-ouest, arrose Brigue, Sion et Martigny, bifurque vers le nord et se jette dans le lac Léman par son extrémité est, à proximité de Montreux. À sa sortie du lac, le Rhône arrose Genève. Ensuite, il traverse le massif du Jura par des cluses.

À Lyon, il reçoit la Saône, important affluent de rive droite. Le Rhône coule vers le sud dans une vallée à laquelle il a donné son nom, entre le rebord oriental du Massif central et les Préalpes. Il arrose Vienne, Tournon, reçoit l’Isère, affluent de rive gauche en amont de Valence, reçoit la Drôme, autre affluent de rive gauche, Pont-Saint-Esprit, Avignon, reçoit la Durance, affluent de rive gauche, et se divise en deux bras, le Grand Rhône et le Petit Rhône, peu avant Arles. Il forme un delta, la Camargue, et se jette dans la Méditerranée.

3) Le Rhône traverse les plaines, les collines, les bas-plateaux, les haut-plateaux, moyenne montagne et les hautes montagnes. Il traverse aussi les Alpes, le Jura et longe le Massif central.

4) Les principales villes que le Rhône traverse sont Genève, Lyon Valence, Avignon, Arles. Il forme un delta en Camargue, et se jette dans la Méditerranée.

5) Malgré les travaux de canalisation, le débit du fleuve n’est pas totalement maîtrisé. Il varie selon le climat des régions qu’il traverse (son débit moyen est de 1 500 m3/s, mais il peut atteindre 10 000 m3/s), et des crues dévastatrices, comme celles de l’automne 1993 (9 800 m3/s), ont lieu périodiquement.

L’aménagement de la vallée du Rhône a fait l’objet d’un plan d’ensemble mené par la Compagnie nationale du Rhône (CNR) créée en 1934, qui comprenait la construction de barrages, de canalisations, d’un programme d’aménagement électrique, d’irrigation, de constructions de routes et d’équipements industriels.

Au sud de Lyon, une succession de barrages et de canaux rend le Rhône navigable jusqu’au port de St Louis, qui se trouve en bordure de la Méditerranée, à l’est de l’embouchure du fleuve. Au nord, d’autres canaux et voies navigables relient le Rhône au Rhin, à la Seine et à la Loire. Le Rhône est une source importante d’énergie hydroélectrique grâce, notamment, aux barrages de Génissiat et de Donzère-Mondragon (établis en 1947-1952). La vallée du Rhône, au sud de Lyon, est aujourd’hui un grand axe industriel et commercial. Elle relie les deuxième et troisième plus grandes villes de France, Lyon et Marseille, et elle constitue une importante voie de passage vers Paris et les régions économiques majeures de l’Europe du Nord.

Le Rhône, encaissé, rapide, recevant des Alpes un très fort volume d’eau, voit son cours coupé pas des barrages qui en font la plus importante source d’énergie électrique française. Des canaux, reliant entre eux ces cours d’eau, complètent ce réseau hydrographique, facilitant la navigation et les échanges commerciaux.

Au sud de Lyon, le fleuve coule dans une vallée tantôt large, tantôt plus étroite.

Le bassin du Rhône est situé dans un climat méditerranéen et dans un climat continental atténué, mais les affluents des Alpes connaissent un climat complexe où se mélangent toutes les influences.

Le delta du Rhône est dû à l’abondance des matériaux apportés par le fleuve (22 millions de mètres cubes par an), et aux faibles marées de la mer Méditerranée. Le delta avance chaque année de 5,7 mètres sur la mer : la distance d’Arles à la mer a augmenté de 16 kilomètres depuis l’Antiquité. En France, on a pu tirer largement parti du delta du Rhône qui avance chaque année sur la mer