La maison qui abritait la famille « Missfortune » était relativement pauvre et sinistre. Le jardin d’à côté était sombre, des plantes moisies, un grillage rouillé, abandonné avec un brouillard gris fortement présent. La maison était en brique, le ciment bavait, sans façade. Le chemin qui la séparait du jardin était constitué principalement de terre où l’on pouvait passer à peine avec une petite voiture. Des lianes poussaient et grimpaient sur celle-ci et la recouvrait presque. Date de la construction de la maison « 17 février 1658 », date de l’histoire « 25 avril 1960 ».
Mathilde Missfortune la petite de Claire Missfortune demanda à son père Thomas si un jour ils allaient partir de cet endroit. Thomas s’exclama et répondit NON !!! La petite fille retourna dans sa chambre, surprise et tomba en larme. Le soir son père partait tout le temps et revenait très tard, il ne mangeait pas beaucoup. Il revenait entre 3 et 4 heures du matin, il prétendait faire une grosse ballade en vélo avec ses amis. Il revenait la bouche en sang, à chaque fois il tombait et se faisait mal à la bouche.
Ce soir là, il n’était pas revenu. La famille Missfortune commençaient vraiment à s’inquiéter pour lui. Trois jour après, toujours personne. La famille lança une recherche auprès des agents de polices. Le 2 Mai 1960, on le retrouva accroché sur un poteau en face d’une maison du quartier d’à côté, mort. Toute la famille était morte aussi dans la maison d’en face. Autour du poteau, il y avait le même brouillard que dans le jardin !
Deux ans après, Mathilde était toute seule chez elle, sa mère travaillait. Mathilde sentait une odeur bizarre, mais le jardin sentait déjà très fort, alors elle ne s’inquiétait pas trop. Elle relativisa jusqu’au moment où une grosse lumière ainsi qu’une grosse chaleur apparut à l’étage de la vieille Maison. Elle monta, un feu avait pris et le téléphone était fondu. Elle sortit de la maison et alla chercher de l’aide. Quand elle revint, les pompiers étaient déjà présents. Une fumée noire sortait de la maison. Une fois le feu éteint les pompiers fouillèrent et refouillèrent pour chercher la cause. Quelques semaines plus tard, après de longues recherches, les expert n’avaient toujours rien trouvé. Aucune cause pour ce feu !?! Pas de Motif, le feu avait eut lieu sans motif.
Cela faisait maintenant 4 ans, que la fille et mère partageaient et reconstruisaient l’étage de la maison. Mathilde avait 16 ans et l’histoire n’était pas loin d’être finie…
4 janvier 1966
Ce matin, la mère de Mathilde avait laissé un mot. « Salut ma puce, je suis
partie faire des courses, je reviendrai cet après midi, je suis en ville. Bisous … »
Mathilde se fit son petit déjeuner, elle mangea et tenta d’appeler sa mère. Elle ne répondit pas. Mathilde réessaya, elle ne répondit toujours pas. Mathilde finit par ranger sa chambre, elle fit son lit. Quelques minutes plus tard, quand la jeune fille rentra à nouveau dans sa chambre, le lit était défait ! C’était peut être le vent de la fenêtre ouverte, pensa-t-elle. Alors elle ferma la fenêtre et refit son lit.
Elle sortit, quand elle revint, son lit était dans tous les sens. "Malheur !" cria-t-elle. Elle sortit de la chambre et alla manger. 12H55, Mathilde avait terminé. Elle remonta, sa mère n’était toujours pas là. Elle était triste et se sentait seule. A 01H30, elle entendit tomber un vase à l’étage. Elle y alla. C’était le vase préféré de sa mère. Il était en milles morceaux par terre. Elle cligna des yeux, hallucinée… Aucun désastre par terre. Le vase était sur le meuble, entier et brillant. La Jeune fille, muette jusqu’à là, commença alors à crier. Allait-elle devenir folle ? Elle se réfugia dans le salon et s’endormit sur le canapé. 19H23, Mathilde se réveilla. Il faisait nuit. Personne dans la maison à part elle, aucun bruit, aucune ombre, le silence régnait. Mathilde troublée, se rendit vite compte que sa mère n’était pas revenue. Paniquée, essaya d’appeler sa Mère. 1bip, 2bip, 3bip, 4bip, 5bip … Sa propre Mère ne répondait pas.
Le lendemain matin Mathilde se réveilla, se leva de son lit et alla en bas déjeuner. Elle prit une tasse puis, la remplit de lait. Elle réchauffa son lait puis versa ses céréales. Elle s’assit, sa mère était à côté d’elle. D’un air inquiétant, elle demanda :
« - Où étais tu ? !
– Je n’étais pas loin Mathilde
– Pourquoi dis tu cela ? Tu pars, tu me laisses un mot, tu disparais, tu ne reviens pas. Tu n’es rentrée que maintenant… reprocha-t-elle
– Mathilde, je ne suis plus là…
– Comment ?
– Je ne suis que le fruit de ton imagination. »
Mathilde courut vers la porte de la maison, tenta de l’ouvrir, mais elle était fermée. Affalée sur la porte, elle voulait sortir puis s’enfuir de ce désastre. Un vent violent soufflait dehors. Les meubles tremblaient, la maison bougeait. Elle prit les escaliers et monta. Des ombres la suivaient sur les murs, le plafond et le sol. Des voix surgissaient dans sa tête. Il y avait trop de puissance et de bruit. Le vacarme remplissait la pièce. Un mal de crane pour cette jeune fille ! Elle se mordit les phalanges jusqu’à en saigner. Mathilde trouva la solution pour en finir... Elle prit sa tête à deux main puis se la tordit, ce qui sectionna le cou ainsi que la nuque. Morte, dans ce brouillard étrange qui ressemblait à celui du jardin, le brouhaha cessa.
– Mais ou suis-je ? Mathilde se réveilla. Le lieu était blanc, sans limite et très spacieux, le vide l’entourait. Elle se doutait fortement du lieu où elle était, mais ceci n’était pas la vraie question que se posait Mathilde. "Pourquoi ? Comment ? Qui ?
L’affaire avait été classée : suicide pour chaque d’entre les membres de la famille. Comme quoi la mort peut arriver à n’importe qui n’importe où et n’importe comment. Peut importe quand...