Yeux, qui me fascinent de jour en jour
D’un bleu océan, d’une rivière de velours
Aussi fin et doux que le sable
Ils m’échappent avant que je n’ai pu contempler ces insaisissables
De feu ardent et d’étincelles
Il est là et m’ensorcelle
Me crispant et paralysant
Il me fusille en me balayant
Je ne suis pas mineur
Mais ni agate, ni saphir, ni émeraude
Yeux, vous venez d’ailleurs !
Dans votre regard, une tempête en fraude
Qui me foudroie et me déchire
Sans pour autant pouvoir me conquérir