Le fantôme de Huntly

, par  Romain Nunez , popularité : 5%

Moi Hubert, je vais vous conter la fabuleuse, mystérieuse histoire qui m’est arrivé.

Le 22 juillet 1998, un drame est survenue dans ma vie alors que je n’avait que 6 ans. Mon père est mort d’un accident de voiture en revenant du travail à cause d’un fou alcoolisé qui a grillé un stop ; il est mort sur le coup.
Malgré ma désapprobation, ma mère épousa Jean-Michel 2 ans plus tard. Jean-Michel est un homme que je ne qualifirai pas de méchant,mais il est bizard : son rève est de partir en Ecosse pour y vivre ( il est fan de l’écrivain George Macdonald ).
Après plusieur mois de rechreche, ma mère est mon beau père ont trouvé un vieux manoir au fin fond de l’Ecosse, dans un bled paumé nommé Huntly ( ville natale de George Macdonald ).
Et malgré mon désaccord, nous voilà tout les trois partis en Ecosse.

Le mois de septembre 1999 fût le pire et également le meilleur mois de ma vie. En effet, c’est le 1er
septembre que nous arrivâme à Huntly. Nous avons aménagé dans un vieux manoir sombre et poussièreux, aux mobiliers hors d’âges et trés imposants. L’air est humide et irrespirable à mon goût ; bref vous l’aurez compris je n’aime pas du tout mon nouveau chez moi. Mise à part, peut être, ma chambre qui est très grande.

21H00 le 1er Septembre 1999 ma vie a basculé. C’est l’heure de me coucher, ma mère m’a envoyé dans ma chambre ; j’ai froid, je suis triste, mon père me manque. Je pense à lui et comme à chaque fois je ferme les yeux et j’ai l’impression qu’il est tout prêt de moi. Mais ce soir j’ai l’impression qu’il est là, je sent sa présense. Un frisson se propage dans ma nuque, j’ouvre les yeux brusquement et là je le vois : mon père. Mon père est là tout près de moi, il me souris. Enfin pas vraiment mon père, c’est bien son visage, son corps mais il est comme transparent. J’hésite entre la joie et la peur, ces deux sentiments se mélangent en moi ; j’ai envie de crier mais aucuns sons ne sort de ma bouche. Mon père est là !

Je lui parle, il me répond. C’est bon de le revoir. Il m’explique que souvent il vient me retrouver mais que je n’ai jamais pu le voir.
Papa ?
Oui Hubert, c’est moi.
Mais comment ? Je rêve ?
Non tu ne rêve pas, je suis bien ici avec toi.
Papa tu m’as tellement manqué !
Toi aussi tu m’as manqué.
Mais pourquoi aujourd’hui ?
C’est le mystére de l’Ecosse , me dit il en riant.

On parle une bonne partie de la nuit ; et là me viens une idée :on va faire peur à Jean-Michel ! Pas méchament mais quand même un peu, juste pour revenir vivre à Cucugnan. Et c’est parti, je donne rendez-vous à mon père le lendemain soir pour lancer notre offencive.

Le 2 septembre 1999, 21h00.
Comme convenue mon père revînt dans ma chambre. Quelle bonheur de le revoir. Nous voilà partie dans grande discussion : comment effrayer Jean-Michel ? Après quelques minutes de réflexion nous avions tracé les grandes lignes :
- souffle dans le dos.
- objets qui se deplacent tout seuls.
- bruits de pas, de chaînes.
- cris effrayants.

Mais mon père devait faire ceci en l’absence de ma mère : il n’était pas question de l’effrayer !

Le 3 septembre 1999, 9h00.
Ma mère et moi nous étions partis faire des quelques courses, Jean-Michel était donc seul à la maison ; mon père allait pouvoir commençer.

Pendant que Jean-michel repeignait les volets mon père se glissa derrière lui et commença à lui souffler délicatement dans la nuque. Jean-Michel ne s’apperçut de rien ; mon père allait donc devoir attaquer plus dur. Il renversa le pot de peinture lorsque Jean-Michel était de l’autre côté de la pièce ; ferma brusquement le volet pendant qu’il le décapait ; fît des traces de doigts sur la peinture fraîche. Jean-Michel devînt blanc, commença à trembler. Mon père étant satisfait de ses faits il le laissa tranquille le reste de l’aprés midi. Quand nous sommes revenus, nous trouvâmes Jean-Michel en sueur, assis sur le perron. Ils nous expliqua se qui venait de se produire ; ma mère était paniquée ; moi je dû cacher mon sourrire. Le lendemain, rebelotte, mon père se mît à parler, à crier lorsque Jean-Michel arrachait de l’herbe dans le jardin. Il prît même le tuyeau d’arrosage pour arroser Jean-Michel. Ce fût le coup de grâce pour lui. Il partit en courant rejoindre ma mère et lui dit de faire les bagages, il veut rentrer à Cucugnan.

Le soir mon père revînt me voir nous ne pensions pas que la tache serait aussi facile. J’étais heureux, j’avais retrouver mon père et on allait rentrer à Cucugnan ! Ma joie fût de courte durée. En effet, mon père m’annonça , non s’en une certaine tristesse, que c’était la dernière fois qu’il pourrai communiquer avec moi. Il m’expliqua qu’il serait toujours au prés de moi, que je pourrai parfois sentir son souffle sur moi, mais que je ne pourrait plus le voir. Il était réapparu car l’Ecosse est le pays des fantômes. Notre petit jeu par retourner en France était à double tranchant et mon père le savait très bien lorsque l’on a élaboré notre plan ! Mais pour lui, il était plus important que je retrouve mes amis, ma famille, mes habitudes que de pouvoir communiquer avec un fantôme.

Le 1er Octobre 1999, Jean-Michel, ma mère et moi retrouvâmes notre maison à Cucugnan. J’étais heureux mais triste à la fois. Le soir, seul dans ma chambre je pensais à mon père, une larme coula sur ma joue et là je sentis comme une carresse qui l’essuya. Mon père était là, je ne pouvais ni le voir et ni communiquais avec lui mais je sentais sa présence.

Aujourd’hui 17ans aprés, il est toujours à mes côtés.

FIN

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