Au cours d’un banquet organisé pour célébrer la paix au royaume des Geuth, le Roi en compagnie de sa femme et de sa cour, demanda au jongleur de conter une histoire, pour animer ces festivités.

Ce dernier commença :

« Il était une fois, un roi conquérant qui fit éclater une guerre non loin de son château. Au cours de cette dernière, la fille du roi se fit enlever. Fou de rage, le roi engagea un chevalier nommé Charles pour la retrouver ; en échange, il obtiendrait sa main.
Le chevalier lui répondit : « Je te promets de ramener ta fille, que trépasse si je faiblis !! »
A la fin de la guerre victorieuse, et après de nombreuses batailles dans les immenses contrées environnantes, le chevalier trouva enfin la princesse prisonnière d’un dragon, il alla en faire part immédiatement au roi. Ce dernier suggérera d’aller tuer le monstre, le brave jouvenceau le fit prestement et se dirigea vers la terrifiante grotte de la bête.

Là commença, un terrible et long combat pour sauver la vie de la princesse. Charles sortit sa masse d’arme et son bel écu, à l’aide de ce dernier, il para un coup du dragon et riposta avec son arme majestueuse dans le flanc du monstre. Le dragon affaibli ne pouvait plus attaquer, Charles l’acheva alors d’un coup de glaive entre les deux yeux.

Suite à ce combat épique, Charles, le preux chevalier, délivra la princesse et la ramena au château. Le roi était si heureux qu’il offrit en plus de la main de sa fille, un énorme sac d’or au valeureux chevalier.
Ils se marièrent sous un vieux chêne, sans personne, rien que tous les deux ; la mariée sauta de joie dans les bras du prince. Ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux jusqu’à la nuit des temps ».

Là, s’arrêta le conte héroïque et romantique du jongleur, car une terrible guerre éclata non loin du château. Un villageois d’une contrée voisine arriva et hurla : « Au secours ! Au secours ! Un monstre massacre notre village ! Aidez nous !! »