Lorsqu’on s’attelle à la tâche d’assemblage d’un puzzle, il nous arrive de placer puis déplacer, enfin replacer la pièce à la bonne place ! Les morceaux se font et se défont...au rythme d’une guerre supplémentaire dont les peuples font les frais.
Reconnaissons que la plupart des manuels d’histoire sensibilisent nos jeunes esprits à cette conception ravageuse de la gouvernance des peuples.

Les droits de l’homme sont encore loin !

Napoléon peut apparaître comme un assembleur plus efficace que d’autres des éléments du puzzle. Peu lui importait semble-t-il le prix à payer : le sang des autres ne coûte pas cher. Les quelques éléments proposés ici ne veulent être rien d’autre que des repères différemment ressentis, perçus et "conservés dans les mémoires" par les peuples actuels.

1804 : Napoléon est sacré "Empereur des Français"....sans que la République soit abolie !

1805 : la gloire, à l’aune Napoélonienne, se gagne à coups de canon, et de milliers de baïonnettes affutées. Austerlitz est présenté comme un "soleil", qui brille dans "l’historiographie française" du XIX°. Au fait, évoque-t-on souvent le choc ressenti par les contemporains du "spectacle" du champ de bataille lorsque les armes se turent ? Ces contemporains qui n’étaient autres que les Tchèques vivant dans la ville de Slavkov, nom tchèque d’Austerlitz.

Choc tellement violent qu’il a suscité un mouvement d’opinion à l’origine de l’érection d’un Monument de la Paix, le premier du genre.

Et maintenant ? Quelle carte faut-il tirer pour sortir épargné sous le feu croisé de l’Histoire ?

Faut-il conclure à la place des rebelles Espagnols à l’autorité française imposée par Napoléon...ou son frère placé sur le trône ? A cette autorité, exercée comme on le sait le trois mai 1808. Goya répondra plus tard pour l’immortalité.