C’est un film documentaire sur des sans-abri handicapés du Congo jouant de la musique. Les réalisateurs de ce film interviennent plusieurs fois, ils présentent par exemple Roger, un jeune joueur de satonge au chef du groupe Papa Ricky. Papa Ricky va inviter Roger à jouer dans son groupe, le Staff de Benda Bilili, il le prendra sous son aile.

Grâce à l’aide des réalisateurs le Staff de Benda Bilili va sortir de la misère.

Les rôles principaux sont ceux de Papa Ricky et de Roger même si le rôle de Roger est un peu plus important d’après moi, car nous suivons son avancement dans la musique et la vie. Malgré tout, la musique est le vrai rôle principal car tout tourne autour de la musique, sans la musique il n’y aurait pas d’histoire.

La fin était un peu trop téléphonée à mon goût, et un peu trop brusque. L’on aimerait savoir ce qui se passe après, l’on reste sur notre faim. Malgré tout, le message d’espoir de la fin contraste très bien avec le reste du film où l’on les voit dans la misère.
Le fait qu’il pense que la musique soit la clé de la réussite et qu’elle allait les faire sortir de la pauvreté m’a un peu perturbé car pour moi ce n’est pas juste en chantant des chansons qu’on peut réussir dans la vie ; j’ai trouvé que c’était illusoire et que ça pouvait donner un mauvais exemple à des jeunes sans-abris, qui pourraient se dire qu’étant donné qu’eux, ils ont réussi, eux aussi réussiraient forcément alors qu’au contraire ils n’ont eu que de la chance que les réalisateurs tombent sur eux.

La bonne humeur du Staff de Benda Bilili lorsqu’ils chantent est contagieuse. Ils nous rendent heureux car malgré leurs mauvaises conditions de vie, ils continuent de se battre, ils gardent espoir. J’ai tout de même trouvé ce film très beau car il nous montre la réalité du monde dans lequel nous vivons, tout le monde n’a pas de toit au-dessus de la tête, et le fait qu’il ait un happy end est tout de même plutôt agréable car il nous montre que tout le monde peut réussir.