Ce film est un documentaire sur la vie des gens au Congo, réalisé par deux cinéastes.
Ils sont restés 5 ans au Congo pour filmer la vie de 8 personnages principaux dans l’histoire. Leur pays est plongé dans la pauvreté, le racisme, le vol qu’ils sont pratiquement obligés de faire s’il veulent survivre.
L’histoire commence avec Ricky, un homme d’âge moyen, handicapé paraplégique. Il est le fondateur d’un groupe de musiciens/chanteurs de 8 personnes, adultes ou enfant, avec plus ou moins un handicap (5 d’entre eux sont handicapés et 3 autres "normaux" ) nommé Staff Benda Bilili. Il est constitué de Roger un jeune garçon qui fait tout pour sortir sa famille de la misère et pour aider sa mère malade, de Coco, Ricky ainsi que d’autres qu’on voit plus tard.
Ils veulent gagner leur vie sans voler, juste grâce à leurs talents pour la musique.
Ricky a donc pour ambition de faire de son groupe le meilleur du pays pour ensuite partir en tournée et faire un album.

Grâce à l’aide des deux reporters français, ils y arrivent est réussissent à sortir leur famille de la misère malgré leur handicap : ils peuvent alors se nourrir normalement et vivre dans une maison alors qu’auparavant, ils dormaient sur des carton dans la rue.

Plusieurs scène sont pour nous, français et "riche", plutôt dures à supporter notamment une scène que je trouve plus dure que les autres : on voit des gens jouer au foot comme nous le faisons mais sans leurs jambes ; avec simplement leur bras et leur tête pour jouer, mais ils n’ont pas l’air de faire attention à la caméra pour nous montrez qu’on peu vivre et s’amuser autant avec un handicap.

Comme critique je peux dire que les images ne sont pas de bonne qualité même si maintenant ça donne un air encore plus crédible. On voit aussi une courte scène qui n’est pas "vraie" : on voit Ricky et sa femme au téléphone lorsqu’un incendie se déclare.

Ce film est excellent et plein d’émotions. J’ai beaucoup aimé car il nous fait prendre conscience que nous avons de la chance de vivre ici et qu’il ne faut jamais baisser les bras car la pauvreté et le handicap ne sont des barrières à la vie.