
Pourquoi j’ai choisie cette photographie ?
Elle m’a directement sauté aux yeux, tant par ses couleurs que par son aspect inquiétant. Elle m’a choqué et pour moi elle sortait du lot, de celle que j’ai vue c’est l’une des seules où les acteurs ne sont pas des personnes mais tout simplement le paysage .
Nous faisons face à des collines, la terre semble brûlée et le temps nuageux. Aucune vie humaine n’est présente comme délaissée de l’humanité. Pourtant nous pouvons voir au premier plan des carcasses de bateaux qui montrent le passage de l’homme sur cette terre semblant dépourvue de vie. Malgré la présence de ces bateaux délabrés , il n’y a aucun point d’eau d’où pourraient être venue ses navires d’infortune. Au loin on peut observer un brouillard qui nous empêche de voir au delà des collines, il renforce l’aspect inquiétant de la photographie. Les couleurs du paysage sont froides mais passives, une couleur dénote. Ce sont ces gilets de sauvetages rassemblés en tas et en quantité impressionnante sur l’image. Ils sont de couleurs vives, une couleur alarmante comparée au platonique des couleurs sombres qui les entourent. Ils font partis intégrante de l’image. Ce qui nous choque c’est le nombre de gilet présent. La question ce pose alors : Comment sont-ils arrivés là ? Sur cette terre semblant abandonnée, la présence de ces derniers est troublante. Cette image résume pour moi l’apocalypse, là où la vie n’existerait plus. Cette photographie est très démonstrative , elle nous pose la question : Où se trouvent les personnes ? Mais elle y répond elle-même, fracassées comme les bateaux .