Tournages
Séquences 1, 3 et 5 le samedi 24 et le dimanche 25 octobre au musée de la préhistoire de Bélesta et à la grotte ainsi qu’à Rodes pour les plans qui précèdent la découverte.
Scénario
Un groupe de jeunes gens en promenade (accompagné de leur chien ?) va faire une étrange découverte. Dans une grotte dissimulée juste au dessus de la rivière, ils découvrent (des peintures, des objets manifestement très vieux puis) un crâne et des os humains. Commence alors une enquête. Qui était-ce ? Homme ou femme ? Pourquoi, comment est-il/elle mort(e) ?
Une hypothèse plus plausible que les autres va être envisagée. La personne s’est noyée lors d’une expédition de pêche. En faisant un saut dans le passé, nous verrons alors à l’écran ce que le narrateur a commencé à décrire.
Face à de sérieux arguments contre cette hypothèse, il faudra aller plus loin dans l’explication et ce sera quelqu’un d’autre qui dira pourquoi ces restes humains sont dans la caverne. En faisant à nouveau un saut dans le passé, nous assisterons à l’écran à l’inhumation de la victime.
Enfin, un paléontologue qu’ils interrogent sur cette surprenante découverte leur expliquera avec condescendance pourquoi cette hypothèse est tout à fait farfelue
Découpage
Séquence 1 : la découverte
Plan 1 Plan d’ensemble / fixe
Vue sur la rivière et sur le Canigou au fond. Le groupe arrive précédé du chien. Quelqu’un lui lance un bâton.
Plan 2 Plan d’ensemble / fixe
Le groupe s’engage sur le pont. Ils s’approchent de la caméra. Dialogues
On comprend ce qu’ils font là et qui ils sont.
Plan 3 Plan d’ensemble / fixe / plongée
Vue de la rivière
Plan 4 Plan d’ensemble / fixe
Ils commencent l’ascension de la colline. Le chien batifole.
Ils y trouvent stupéfaits un squelette.
Dans un premier temps, ils paniquent puis vient la curiosité. Quelle est la raison du décès de l’individu que quelqu’un dit être préhistorique ?
Frédéric :
– Moi je vous dis qu’il est mort noyé. Imaginez, le pêcheur ... (Frédéric fait de grands gestes pour raconter son histoire)
– (Élisa le coupe dans son élan) Mais il ne devait pas y en avoir qu’un pêcheur !!!
– Bon ... alors, l’un des pêcheurs, si tu préfères. Donc il pourrait très bien être mort noyé. Voilà ce qu’il s’est passé... (Frédéric poursuit son récit et on passe dans le passé imaginé)
Séquence 2 : La noyade
A lire :
– Les chasseurs cueilleurs savaient aussi pêcher
On voit un groupe d’hommes préhistoriques au bord de l’eau munis de lances, de harpons et de filets. L’un des pêcheurs s’est hissé sur un rocher qui surplombe la rivière. Mais, il glisse, tombe dans la rivière, se fait emporter par le courant et se noie.
La scène est pathétique. Ses compagnons regardent impuissants son corps être emporté en poussant de grands cris .
Décors
Accessoires et costumes
– costumes
– lances, harpons et filets
Séquence 3 : la réfutation
Retour au présent.
Élisa :
– C’est bien beau ton histoire, mais s’il est mort noyé comment expliquer qu’il est ici dans une grotte ?
Frédéric : Air perplexe
Élisa expose son idée :
– "Il y a un paramètre qu’on n’a pas pris en compte. Comment cet homme préhistorique a -t-il pu se retrouver enterré dans cette grotte ?"
L’un se moque :
– " Ben, je sais pas. Peut- être qu’ils ils se téléportaient !"
Une autre le reprend :
– "Arrête et écoute !"
Élisa reprend :
– "Réfléchissez un peu, notre homme préhistorique a pu être récupéré, mais il était mort ou sur le point de mourir. Ses compagnons l’ont alors amené ici dans cette grotte pour le soigner et/ou pour l’enterrer.
Les deux autres approuvent, la jeune fille poursuit son idée :
– "Merci. Ces homo sapiens devaient avoir des rites et des coutumes comme nous, dont les enterrements. Imaginez la scène : une procession allant enterrer l’un des leurs..."
Pendant qu’elle décrit la scène l’image glisse vers le passé...
Séquence 4 : la cérémonie
A lire :
– « PRÉHISTOIRE, L’ENQUÊTE » : IL Y A UNE VIE AVANT LA MORT, À VOUS DE LA FAIRE RENAÎTRE !
Dans un coin du camp le pêcheur est allongé. Il est immobile. On ne sait trop s’il est très malade ou mort. Des personnes s’agitent autour de lui et essaient de le faire boire... Le chaman s’approche, les personnes s’écartent pour le laisser passer, il brandit des amulettes et récite des incantations. On comprend que c’est fini...
La procession funéraire s’approche de la grotte. Le chaman est en tête, il avance avec une démarche dansante et cadencée. Il est suivi de personnes qui jouent avec des flûtes (faites avec des os) puis du corps de la personne malade qui est maintenant morte (transportée sur une peau de bête). Il est suivi d’autres musiciens qui font des percutions et pour finir d’autres hommes préhistoriques ferment la marche (voir plan). Ensuite le corps est déposé dans une tombe, puis l’on met des objets avec le mort. Le chaman récite des incantation et exécute des danses funéraire. Pour achever l’enterrement le corps et recouvert avec des prières et de la terre.
Inventaire pour le tournage :
– flute en os ou autres matériaux
– percussions en tout genre
– costumes d’hommes préhistoriques ( peau de bêtes, faux cuire, colliers en os ou coquillages)
– maquillages
– civière
– matériel pour faire un feu de camps
– objets préhistoriques pour jeter dans le tombe
– Argile de couleur rouge
L’explication d’Élisa semble avoir satisfait tout le monde. Ils regardent maintenant le crâne presque avec de l’affection.
Séquence 5 : la chute
1/ Générique Info-télé
La journaliste présente le monsieur sévère et sérieux devant la caméra et résume la découverte faite par nos jeunes gens.
Pendant cet exposé il montre son agacement. On comprend qu’on lui fait perdre son temps avec des futilités.
Il prend enfin la parole et en quelques mots expliquent que cette hypothèse est hautement farfelue et qu’on ferait mieux, dans tous les cas, de laisser travailler les savants.
2/ Nos jeunes héros sont au musée de la préhistoire et interrogent le directeur sur leur surprenante découverte. celui-ci est très intéressé mais sourit gentiment lorsqu’on lui expose l’hypothèse de la noyade et de l’inhumation. Il leur fait alors remarquer qu’ils ont découvert un crâne pré-néandertalien et qu’à cette époque n’existaient pas de rites funéraires.