Le 04/03/2015
Siège de l’âme
A Laputa*, pays intérieur, pays de mes chimères,
A quelque chose d’une peinture en mouvement,
C’est un tableau vivant.
Peut-être, est-ce à cause de la lumière ?
Qui danse et ondule comme le son à la surface de l’eau.
Où l’être n’est plus qu’un paradoxe :
Le jour, la nuit, l’aurore, le couchant,
Les pleurs, les rires, les cris, les chants,
Les peupliers au vent, qui agitent leurs pièces d’argents,
L’eau qui fuit l’amont pour l’aval,
La couleur du souffle de Dieu, les caresses des Fleurs du Mal.
Et toujours être ce qu’on ne comprend pas,
Ce que l’on ressent, ce que l’on ne contrôle pas.
Tous ensembles, éléments, émotions et pensées,
Y tourbillonne dans une valse endiablée,
Plus vite que le monde, plus vite que moi-même,
Pour que ces murs soient la structure me mon être,
Et le lieu de mes passions.
*Laputa : île volante dans le film « Le château dans le ciel » de Hayao Miyazaki.