Je m’appelle Any, je vais vous raconter mon histoire.
Tout a commencé le jour de mon mariage avec Patrick. C’’était le 26 août 2013. Je croyais que ça allait être le plus beau jour de ma vie. Mais cela ne s’est pas passé comme je l’avais prévu.
Il était 10h30, j’enfilais ma robe de mariée avec mes deux meilleures amies Sophie et Amanda. Je les connaissais depuis mon enfance. Amanda me coiffait, tandis que Sophie me maquillait. Arriva 13h, le moment de la cérémonie. J’étais avec mon père qui m’emmena jusqu’à Patrick. On se maria et nous nous embrasâmes. Puis, nous continuâmes le soirée. Le repas se déroula normalement. A ce moment, c’était le plus beau. On avait commandé une pièce montée faite par des célèbres pâtissiers, Marc et Inès. On dansait. C’était une belle soirée.
Jusqu’au moment où des personnes s’écroulèrent au sol, les yeux révulsés, le peau pâle, le cœur ne répondaient plus. Mes parents et Amanda faisaient partie de ces personnes inanimées. A ce moment là, j’étais en état de choc total. Je sortis à la fenêtre. Les avions tombaient du ciel. Un climat glacial s’était abattu sur la ville. Je décidai d’aller voir si Patrick était encore en vie. Je descendis les escaliers comme une folle, arrivée en bas, je le vis ainsi que Sophie et son petit copain Jack. J’étais heureuse. Nous partîmes en courant de la salle du mariage et, là, tout à coup, des grêlons énormes tombèrent du ciel. Ils touchèrent le sol et s’éparpillèrent en dizaine de morceaux, c’était la panique. Nous avions fini par réussir à nous réfugier dans une bibliothèque. J’étais folle, j’étais choquée par les événements. Je disais :<
Sur le chemin nous vîmes passer une calèche avec un cheval sans personne dedans. La rue était déserte. En face de nous, il y avait l’église. Quand tout à coup, Sophie se fit propulser en l’air et en l’espace d’une seconde elle s’éclata au sol. Jack la prit et nous courûmes jusqu’à l’église où nous rencontrâmes des gens qui étaient dans le même cas que nous. Pierre, une personne un peu bizarre mais très gentille, nous accueillit chaleureusement. Ensuite nous allâmes dans les souterrains de l’église là où était l’infirmerie pour y déposer Sophie. Son état empirait de plus en plus. L’infirmière dit qu’il fallait des médicaments spéciaux. Par chance elle en avait dans sa voiture.
Jack et Patrick décidèrent d’y aller, ils sortirent de l’église et ils coururent vers la voiture. Nous entendîmes des cris, des fracas et ils toquèrent à la porte et on leur ouvrit la porte. Ils avaient récupéré les médicaments et nous descendîmes donner les médicaments à Sophie. Arrivés en bas, Sophie était morte. Jack fou de rage décida de prendre sa caméra et de regarder ce qu’il avait filmé pendant notre fuite. Nous regardâmes la vidéo et nous vîmes une créature quasiment transparente, une peau pâle comme de la neige, un vêtement blanc mais tellement sale qu’il était grisé et de petites ailes quasiment déplumées et endommagées et des mains à cinq doigts très pointus qui pourrait infliger de terribles griffures.
Après cette mort, nous décidâmes de partir de cette église. Nous nous dirigeâmes vers un camp de réfugiés. La route était longue jusqu’au camp, il y a plus de vingt cinq kilomètres. Après avoir parcouru plusieurs kilomètre nous étions affaiblis. Le Soleil se coucha et nous décidâmes de trouver un abri pour la nuit.
Nous avions fini par trouver une petite grange sur le bord de la route. Nous nous reposions tranquillement quand Jack sortit se décompresser à l’air libre. Quand tout à coup j’entendis des bruits à l’extérieur. Jack était au sol entouré d’une mare de sang. Il était inanimé.
Avec Patrick nous décidâmes de nous réfugier à l’intérieur de la grange. Au petit matin, nous partîmes, la nuit nous avons fait l’hypothèse que c’était la même créature ou le même genre de créature qui avait tué Sophie.
Enfin nous arrivâmes au camp de réfugiés. Mais là Patrick se fit propulser en l’air et s’écrasa violemment contre un poteau. Les gens était en panique totale, ils couraient partout. Je réussis à m’enfuir et je courus vers un baril et je me cachais dedans. Mais à ce moment là, le baril s’éjecta en l’air et s’écrasa au sol. A ce moment là je vis la lumière blanche de la mort.
Je me réveillai en sursaut et en sueur. Je dis « Ce n’est qu’un rêve », je me rendis compte que j’étais dans une chambre d’hôpital, vide sans personne. Je me demandais ce que je faisais dans cette chambre. Je me levai et j’allai à la salle de bain. Je pris une douche, j’étais en train de me sécher les cheveux quand je vis dans le miroir une sorte de griffure sur ma joue, une griffure comme une marque de cinq doigts très entaillée et très profonde dans ma chair qui me faisait un mal pas possible.
Une heure plus tard j’étais encore en train de réfléchir à quoi correspondait cette griffure. Était la griffure de la créature qui avait tué mes amis. A ce moment là, je réalisai que toute cette histoire n’était peut être pas qu’un rêve mais que c’était la réalité.
Raphaël Berger