Tous les 28 jours

, par  Laure Dufour, Rudy Dewez , popularité : 5%

Je m’appelle Scott Maccol. Je mesure environ 1.80 mètre. Mes yeux sont d’une couleur bleue mais on peut apercevoir dans le fond, des traits délicats vert et marron : ces couleurs s’harmonisent parfaitement. Mon nez est d’une forme triangulaire, allongé et fin. Ma bouche est fine et d’un rose vif. J’ai un visage fin avec une fossette sur le côté droit mais elle se voit à peine. Mes oreilles allongées vers le haut en forme de pointe m’ont souvent complexé dans mon enfance, on m’a souvent traité d’Elfe. Mes cheveux sont brun-doré. Ils sont coupés à ras sur les côtés mais plus long sur le haut tout en étant maintenus sur le haut par du gel. Mes dents sont blanches et parfaitement alignées. On m’a toujours dit que je gardais le sourire après chaque épreuves dures à supporter en temps normal.

Je viens de fêter mes trente six ans. Je travaille en tant qu’archéologue dans un village abandonné, en ruine qui se nomme Ouradour Sur Glane. Personne ne viens jamais me rendre visite. Enfin, normalement…

Un matin, en allant sur le site 0034, j’avais eu l’impression d’entendre des bruits de pas, comme si quelqu’un était là. En regardant derrière moi par curiosité, je ne n’avait vu rien d’anormal. Je suis rentré chez moi pour diner et boire une tisane à la verveine. Mon lit était bleu clair, et au toucher, il était moelleux et doux.

La nuit est passée très vite. Le réveil sonna à 6h00 du matin. Je déjeunai, me brossai les dents, me rinçai le visage et pris mon manteau. Je partii fouiller le poste 0034 avec l’espoir de trouver enfin quelque chose d’intéressant.

Pendant deux jours, je n’avais trouvé ni squelette ni vestiges. J’avais le pressentiment qu’aujourd’hui serait un jour de découverte. Toute la journée, il y avait eu une odeur forte de cadavre mêlé à une odeur de chien mouillé. Délicatement avec mon pinceau, je chassais la terre afin d’éclaircir le terrain. Peu à peu une surface dure apparut. C’était un squelette humain ! Mon but était de le dégager de toutes les strates de terres qui le recouvraient et de l’envoyer au labo à Paris pour l’analyser. Pendant que j’emballais les ossements, je vis une ombre, ou plutôt une silhouette sortir des bois en direction du poste 0046. Jamais personne n’était venu mettre les pieds dans le village. Je commençais à croire que quelqu’un y était enfin venu.

Le lendemain, je revis cet homme, mais plus nettement cette fois : il mesurait à peu près 1m90, il sentait très fort l’humidité, il était plein de boue et portait des habits déchirés.

Les résultats de l’analyse du squelette sont arrivés. Le squelette n’était vieux que de un jour. Ce qui avait causé la mort de cette personne était une morsure d’animal : un chien ou un loup….

L’après-midi suivant, je sentis une odeur de cadavre qui me mena sur la scène du crime. Je creusais à nouveau. Les jours qui suivirent, je découvris encore d’autres cadavres. Jacob le médecin légiste, me transmit sa conclusion : « Je constate que sur tous les corps, la cause du décès est toujours une morsure d’animal.

Toutes les victimes habitaient dans les villages voisins. ».

Après avoir regroupé toutes les informations, je remarquai que tous les 28 jours, c’est-à-dire les soirs de pleine lune, un meurtre était commis.

J’apercevais toujours la silhouette de cet homme errait dans le village.

Quelques jours plus tard, en me promenant, je croisai cet individu et je l’interpelai :

 Bonjour, que faite vous-là de bon matin ?

 Rien.

 Comment vous appelez vous ?

 Derek.

 Bon, je vais vous laisser. Bonne journée ! »

C’était le premier suspect sur ma liste et en plus il était mal poli : il ne m’avait même pas dit au revoir !!!

Le soir même, je découvris un autre corps. Ça ne faisait plus aucun doute. J’étais peut-être fou, mais mes pressentiments étaient probablement vrais. Il fallait que j’élabore un plan pour le tuer afin que tous ces meurtres cessent.

A l’aube, le lendemain matin, je le suivis. Tout au long de la matinée il avait rodé dans la forêt. Le soir même, avec mon fusil de chasse, je lui tirai une balle dans la tête au seul moments ou il était à portée de main, c’est à dire en face de moi. Il était bel et bien mort. Je suis rentré chez moi en me sentant coupable, mais tout de même héroïque.

Deux jours après, il m’avait semblé voir très nettement la silhouette de l’homme que j’avais tué, quitter le village.

Par la suite, j’ai plongé dans l’alcool et la drogue. Voilà, personne n’a voulu me croire, je suis devenu fou, je ne dors plus la nuit, le moindre petit bruit me tétanise de peur. Je n’ai trouvé qu’un seul échappatoire, mettre fin à mes jours.

Cette article a été posté par Jacob qui a trouvé cette lettre écrite par SCOTT MACCOL

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