Dans la campagne, à Angoulême en Charente, vivait un homme isolé de toute civilisation. Il était fermier et n’avait que pour seule compagnie ses animaux car il y avait maintenant un an et trois mois, son seul voisin était décédé. La maison qu’il habitait était donc en vente. Le jeune homme se nommait Antoine PATRIQUE .
Antoine, grand gaillard aux yeux bleus et aux cheveux bruns, avait de larges épaules de beaux quadriceps, un cou moins grand mais tout aussi musclé ce qui le rendait, au niveau corporel, plutôt agréable à regarder. Mais, du fait qu’il vivait et travaillait dans une ferme qui contenait une bassecour des vaches des chevaux et biens d’autres animaux, il était très fatigué et de grosses cernes se distinguaient nettement sur son visage. Il était crasseux et ne sentait pas le parfum de marque fraichement appliqué, mais le crottin fraîchement remué.
Le fermier se sentait très seul et ne recevait que très rarement du courrier. Les seules lettres qu’il aimait recevoir étaient celles que lui envoyaient ses rares amis. Ce qui l’égayait particulièrement. Parfois, il se sentait même rejeté, il acceptait mal la insociabilité de certains.
Antoine n’avait pas de copine, ce qui paraissait assez évident vu qu’il travaillait toute la journée et ne rentrait que pour manger et dormir au plus vite. Quelques fois, il lui arrivait de dormir dans l’un des boxes auprès des vaches, des chevaux ou des moutons.
Lors de ses journées, il travaillait dur. Très dur... Le matin, il allait traire ses vaches, nourrir tous ses animaux et à l’automne il commençait à retourner la terre, à planter, et en été à moissonner et bien d’autres choses ce qui était très physique.
Un matin, alors qu’il était dans l’un de ses champs à labourer la terre, il aperçut, au loin, à proximité de chez son ancien voisin, une jeune femme blonde et un homme se diriger vers la maison. Pour y voir plus clair et tout en se réjouissant de voir des personnes nouvelles, il s’approcha prudemment avec curiosité et anxiété. Au fond de lui, il se demandait :
"Et si c’était des cambrioleurs ? Que ferai-je ?
"Que veulent-ils ?"
"Oh mais suis-je bête ? Ça doit être des acheteurs !"
Il finit par arriver à la maison et s’exclama :
"Bonjour jeunes gens !"
"Bonjour monsieur, je me présente, Robert Carandreux, agent immobilier."
"Mon nom est Lisa Whitte, je souhaite acquérir cette maison. D’où ma venue."
Antoine était resté sans voix face à la beauté incomparable de la jolie blonde. Celle-ci était menue et élégante, son cou assez long lui affinait le visage qui était ni trop pâle ni trop bronzé d’une splendeur éclatante. Elle rayonnait sous son sourire d’ange, si blanc... Ses cheveux blonds étaient si soyeux que rien n’aurait pu y être comparé. Ils étaient longs et coupés au carré, ce qui se distinguait facilement car elle les avait lâchés et ils brillaient au Soleil. La finesse de sa taille et la beauté de ses longues jambes lui donnait tout d’une déesse. Ses lèvres pulpeuses d’une rouge clair mettaient en valeur chacun des traits de son visage.
A ce moment il comprit en un éclair... C’était donc ça le coup de foudre ! Lui qui n’avait jamais trouvé l’amour, peut être qu’il allait le connaître finalement ! Lui qui déprimait de ne pas avoir de copine... Dans son élan de joie, il s’arrêta net.
Tout à coup il se mit à penser qu’il n’était pas à la hauteur de la jeune femme, qu’il ne la connaissait pas, qu’elle devait avoir un copain, qu’elle devait avoir des demandes tous les jours avec un tel physique... La sortant de ses pensées, Lisa entama :
– "Donc vous vivez ici ?"
– "Oui tout à fait" répondit le fermier tout confus.
– "Et quel est votre nom ?"
– "Antoine. Antoine Patrique. Si j’ai bien compris vous allez emménager ici ?" dit-il d’un air plutôt gêné.
Il interrompit brusquement la conversation ;
– "Ce n’est pas tout mais je dois y aller moi ! Je vous laisse ! Bonne après midi."
– "De même, firent Robert et Lisa en chœur".
Le lendemain, Antoine, levé à l’aube s’en alla nourrir la ferme puis vers dix heure retourna chez sa nouvelle voisine qui avait emménagé le soir même. Bien sûr, il lui manquait encore beaucoup d’affaires mais elle avait le strict minimum pour vivre et dormir. Ce qui lui permettait de commencer les quelques travaux qu’elle avait encore à effectuer.
Quand il arriva, il trouva Lisa, debout sur une chaise, réparant un des luminaires.
C’est donc d’une voix assez basse qu’il commença pour ne pas l’effrayer.
"Bonjour Lisa ! Comment allez-vous ?"
"Oh ! Bonjour désolée je ne t’avais pas vue ! Tu peux me tutoyer tu sais nous sommes maintenant voisins alors autant faire ample connaissance " !
"Dans ce cas c’est parfait ! Tu as besoin d’aide ?" dit-il en regardant son ventre plat que son tee-shirt au-dessus du nombril laissait à nu.
"Non merci je pense me débrouillée assez bien tu ne trouve pas ?" se défendit-elle en rigolant.
"Dans ce cas je vais retourner m’occuper de la ferme. Bon courage !"
"Merci ! A toi aussi."
Dans la journée, le fermier s’en alla vers la grange où il stockait son foin et sa paille. Sur le chemin, une haie de grands arbres feuillus verts se dressaient, ce qui empêchait de porter le regard au loin. Mais au bout d’un certains endroit, la visibilité sur le ferme était possible. Et Antoine, qui lui, connaissait parfaitement le lieu, dans ses moindres recoins, savait quand il devait l’apercevoir. C’est donc à ce moment, lorsqu’il pouvait habituellement nettement voir la grange qu’il s’aperçut qu’il ne la voyait pas ! Ce qui fut bien évidement un grand coup de stress, un mélange d’incompréhension et de surprise.
Il s’exprima très fort :
"Mais que se passe-t-il ?! Pourquoi n’y a-t-il plus ma grange ? Ce n’est pourtant pas possible de faire disparaître une telle chose !"
Ne trouvant pas son souffle, il tomba sur le sol et s’évanouit.
A son réveil, il se trouvait sur le petit lit à ressorts où quelques brins de paille trainaient et son regard se tourna brusquement vers une jeune femme agenouillée sur le bord, le regard inquiet. Cette jeune femme n’était autre que Lisa. Ce qui le surprit plus particulièrement. Mais à vrai dire, elle faisait preuve d’une grande générosité et depuis qu’elle était arrivée, le jeune homme se sentait mieux. Il ne se sentait plus seul, et il avait surtout l’impression de tomber sous le charme de la belle blonde.
Après quelques minutes où ils papotèrent tranquillement, Lisa partit, laissant Antoine seul, toujours aussi confus malgré la tentative de Lisa pour le rassurer. Mais au bout d’un moment il se donna raison et se répéta simplement que cela devait être la fatigue ou bien des troubles de vue. Il ne fallait tout de même pas croire que celui-ci se rendrait en ville pour faire une visite chez l’ophtalmologue pour confirmer ses soupçons. Non ! Loin de là ! Lui, aller se faire ausculter ? Bien sur que non !
"Je suis suffisamment résistant pour ce genre de chose !" pensa-t-il.
Le lendemain ce fut la même routine, mais à 11h, cette fois, il se rendit chez sa nouvelle voisine pour la remercier encore une fois car il lui en était très reconnaissant.
"Bonjour Lisa ! Comment ça va ?" lui demanda-t-il
"Bonjour ! Oh oui très bien ! Alors ça va mieux ?" s’inquiéta-t-elle
"Oui bien mieux ! Encore merci pour hier ! Vous m’avez bien aidé Lisa je ne vous remercierai jamais assez de la générosité dont vous faites preuve depuis que vous êtes arrivée...
"De rien il n’y a pas de quoi, et pour me remercier nous pourrions tout simplement continuer comme nous le faisons ! Bon, et bien il s’avère que j’ai un rendez-vous dans quarante cinq minutes donc je dois m’en aller ! A plus tard !"
Le soir, en rentrant, cette fois il ne se dirigea pas vers la grange mais rentra chez lui, ce qui lui permit donc de ne pas faire la même erreur. Non pas la même erreur mais une erreur tout de même car Antoine se trompa de chemin et se retrouva en plein milieux d’un champ ... Il repassa ensuite à rebrousse chemin pour comprendre ce qui avait dû le perturber. Ce devait être un phénomène plutôt étrange car il ne faisait jamais ce genre de chose et pourtant depuis deux jours il se passait quelque chose, il y avait une atmosphère que même un grand poète n’aurait su décrire.
Quand il se trouva à l’intersection, le panneau avait disparu et n’avait laissé aucun trou au sol qui puisse supposer un panneau ou autre... Ceci plongeait clairement le fermier dans l’incompréhension. Mais comme si cela ne suffisait pas, d’un seul coup, Lisa apparut devant lui ! Mais celui-ci se calma et se rassura par des paroles qu’il se répétait longuement dans sa tête. Ce n’est peut être seulement parce que je ne l’ai pas vu arriver qu’elle a dû me surprendre à un tel point. Mais quelques secondes plus tard, il vit derrière lui le panneau qu’il avait désespérément chercher du regard quelques minutes auparavant, fixé correctement. Alors qu’Antoine tentait de se remémorer les faits, en se retournant, il ne vit plus Lisa. C’était comme si elle s’était volatilisée. Il fut plus bouleversé que jamais.
En rentrant, ne voulant qu’une seule chose, il l’exécuta. Ce n’était que d’aller dormir.
Après de longues heures et une bonne nuit de sommeil, il se réveilla.
Il avait l’esprit plus clair malgré quelques désaccords et pensait qu’il devait être tellement sous le charme incomparable de la belle jeune femme qu’il la voyait partout. Pour le panneau, quant à lui, il avait dû être déplacé par un des gamins qui rodaient dans le coin pour faire une mauvaise blague.
Sa journée fut bien plus banale que les autres ce qui le rassura d’avantage. Ce qu’il tentait d’ailleurs de faire par tout les moyens. Mais une chose le tracassait tout de même... Pourquoi ce genre de choses ne lui arrivaient que maintenant ? Pourquoi elles ne lui arrivait que depuis que Lisa était ici ? Et puis pourquoi ça ne lui arrivait qu’à lui ?
Il préféra ne pas venir parler à Lisa ce jour là de peur que son inquiétude grandisse mais il savait en contrepartie que s’il ne venait pas, Lisa ne comprendrait pas ou se vexerait certainement mais ce ne fut pas le cas. Ce qui réjouit Antoine.
Une nouvelle journée s’entama. Le fermier espéra que celle-ci serait encore meilleure. Il regarda vers sa ferme. La boite aux lettres, étant dans son champ de vision, attira son regard car pour une fois, le drapeau était levé ! Il fut tellement surpris et joyeux qu’il courut vers elle. Essoufflé, il ouvrit la boite lentement en fermant les yeux ne sachant pas à quoi il devait s’attendre. Quand il découvrit une lettre de son vieil ami Lucas, il faillit pleurer. Cela faisait bientôt six ans qu’ils ne s’étaient pas revus. Ils se connaissaient depuis le collège, ce qui faisait quelques longues années en arrière. Par la suite, ils s’étaient quittés en début du lycée et revus lors d’un stage dans l’une des fermes d’Angoulême.
Dans sa lettre il demandait à ce qu’ils se revoient car son ami lui manquait et Lucas savait qu’il était très seul mais ce qu’il ne savait pas c’est qu’il avait une nouvelle voisine qui avait emménagé suite au décès de son ancien voisin.
Il repensa alors à tous les bons moments passé avec lui, tout ces fous rires et il se dit que plus de compagnie devrait lui faire un bien fou. C’est donc dans cet optique qu’il pensa à un bon barbecue lui et Lisa accompagnés de Lucas et de sa femme ainsi que peut être de ses enfants.
Il fit sa journée habituelle en songeant à ce qu’il pourrait lui répondre. Il pensait aussi à autre chose... En fait il voulait aller voir Lisa et lui proposer de faire un tour en ville pour ce faire beau pour l’occasion en pensant donc bel et bien l’inviter à ce barbecue qu’il organiserait certainement dans un très court labs de temps. Puis le soir de leur virée en ville, il pourrait l’inviter à manger ce qui lui laisserait beaucoup de temps pour lui en parler dans l’exclusivité du projet. Cela lui paraissait être une plutôt bonne idée et espérait que cela plairait aussi à Lisa.
Le soir même, il s’y rendit chez elle et toqua à la porte. Lisa l’accueillit, une serviette autour de son corps et de ses cheveux. Elle n’était pas maquillée et était assez découverte ce qui laissait entrevoir son buste et ses jambes presque entièrement. Ce qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il entra puis Lisa ouvrit la bouche pour parler de sa voix douce :
"Bonjour ! alors ça va ? Oh ...désolée de t’accueillir dans cette tenue je sors de la douche... "
"Je ne t’en veux pas ! Non pas du tout ... C’est de ma faute je ne t’ai pas prévenu de me venue. En fait je suis venu sur un coup de tête."
"Merci. Installe toi, je vais m’habiller. Fait comme chez toi."
"OK pas de problème !" rigola Antoine
Un peu plus tard elle revint. Le fermier se décala pour laissa une place à la jeune femme aux yeux de velours qui, sans cesse ; l’envoutait puis entama :
"Lisa ?"
"Oui, que se passe-t-il ?"
"En fait je voulais te demander quelque chose..."
"Mais qu’est-ce qui peut te rendre si nerveux toi, qui d’habitude, est si détendu ?"
Lisa pensait bien que ce devait être gênant et espérait même qu’il allait lui demander de sortir avec mais cela lui paraissait pourtant improbable."
Ce matin j’ai reçu une lettre qui m’était donc adressée. Celle-ci venait d’un ami de collège qui aimerait que l’on se revoit. Pour cette occasion je pensais que tu pourrais, avec ta gentillesse et ta beauté, venir en ville pour que je puisse tenter de me faire "beau" à mon tour.
"Je suis ravie que tu me le demandes à moi ! Elle était tout de même déçue qu’il ne lui demande pas de sortir avec.
"Oui et il n’y a pas que ça..."
"Dits ! s’écria Lisa avec un enthousiasme qui surprit notre fermier.
"Je pensais que... enfin... Je veux dire on se rapproche et..."
Un silence s’installa et au bout de quelques secondes ils s’embrassèrent.
Le lendemain, le fermier se réveilla. Seulement, au lieu de se trouver dans son lit il se trouva dans celui de Lisa. Il se retourna alors et vit son visage. Celui-ci étaitplutôt attendri.
Il se leva, s’habilla puis prépara le déjeuner mais au moment d’ouvrir l’un des placards, celui-ci fut aussitôt éjecter à trois mètres plus loin. Il se releva la tête lourde et vit une tâche de sang au sol. Il plaqua sa main au dos de son crâne et sentit un petit picotement. Lisa, subitement réveillée par le bruit, apparut comme miraculeusement dans la cuisine. Le jeune homme crut d’abord à un mirage mais lorsque qu’il fut soigné, il n’y songea plus. Ils s’essayèrent donc sur le canapé puis bavardèrent longuement et parlèrent de leur future virée en ville.
Deux jours plus tard, la sortie eut lieu. Lors de cette longue sortie, ils avaient fait les boutiques, étaient allés chez l’esthéticienne, s’étaient rendus chez le coiffeur ainsi que le bijoutier où il avait offert à Lisa une belle bague qu’elle avait portée dès l’instant où il la lui avait donné. Le soir, ils avaient mangés dans un restaurant chic, vêtus de leurs plus beaux habits. Lorsqu’ils revinrent, ils avaient la panse pleine. Antoine c’était fait couper les cheveux assez courts et s’était fait raser la barbe, ce qui lui donnait un tout autre aspect car il était vraiment séduisant de cette façon. De plus son parfum sentait merveilleusement bon. En fait, tout portait à croire qu’ils étaient très amoureux.
Le soir, ils s’étaient rendus dans un restaurant où ils choisirent un table puis dinèrent tranquillement. La cuisine était raffinée et les saveurs en bouche leur réveillait les papilles. Cette journée avait était merveilleuse pour eux, surtout pour Antoine. Une fois leur dîner terminé, ils passèrent en caisse et Antoine paya.
Depuis quelques temps, Antoine n’avait subit aucune chose étrange ou autre, en fin rien qui ne puisse l’interpeler. Mais ce soir là, en sortant, il se trouva plongé dans un énorme trou noir. Aucune des voitures ou des personnes qu’il avait pu apercevoir à travers les vitres de l’endroit qui les avait accueilli si chaleureusement n’étaient visibles. Même Lisa, qui quelques secondes auparavant, lui tenait la main avait disparu. Au fil des secondes qui défilaient, une fumée blanche apparut puis laissa entrevoir des formes que l’on distinguaient péniblement.
Les formes étaient en fait le corps de Lisa qui, maintenant se laissaient voir comme si elle était réelle. Il savait pourtant que ce n’était qu’un mirage parmi tant d’autres.
Lisa, qui s’approchait lentement, d’un regard attirant, lui dit :
"Viens à moi... Viens à moi et le bonheur te submergera !"
"Mais pourquoi me dis-tu ça ma belle Lisa ? Nous sommes déjà bien non ?"
"Prends ma main et nous irons au paradis où nous vivrons éternellement..."
"Je ne comprends pas... Et puis pourquoi devrais-je le faire ?"
"Viens, nous serons en paix... Seulement il y a une condition à cela..."
"Mais qu’est-ce ?"
"Tu devra perdre ta famille et tes amis ainsi que tout ce monde..."
"Prends ma main car tu ne pourras plus la prendre une deuxième fois..."
"Mais je ne..."
Antoine reçut un électrochoc qui le ramena subitement à la réalité. Il était en salle de réanimation entouré d’infirmier. Son regard se tourna ensuite sur celui de Lisa. La jeune femme paraissait au début inquiète mais plus il la regardait, plus il sentait quelque chose de mal qui l’entourait.
Quelques jours après l’incident, le fermier sortit donc de sa chambre où il avait été longuement surveillé. Lisa était quant à elle rentrée. En fait, Antoine ne se sentait plus la force de venir voir Lisa car il ne savait plus quoi penser d’elle. "Était-elle si gentille qu’il le pensait ? Voulait-elle du mal d’un si pauvre fermier ? Que signifiait se regard si noir qu’il n’avait jamais vu au paravent ?"
Deux jours plus tard, Antoine rentra chez lui suite à une longue attente où il avait été isolé de sa maison et de ses animaux. Cette attente lui avait paru interminable. Alors qu’il approchait lentement du seuil de la porte, il reçut un énorme coup de jus qui le projeta en arrière, l’empêchant de rentrer dans sa maison ou de faire quoi que ce soit. On aurait dit comme une sorte de champ magnétique. Mais comme d’habitude, il se raisonna et se dit que ce n’était qu’une des clôtures qu’il avait du changé avant sa virée en ville et qu’elle avait du voler ou s’arracher avec le vent. Il en vit une oui, seulement elle se situait à deux mètres de la porte.
Après s’être relevé, il entendit un bruit sourd qui le surprit. Il put à ce moment rentrer et vit la jeune femme dans la maison. Il ne trouva pas cela normal. Au bout de quelques instants, un second bruit sourd retentit. Antoine avait disparu ainsi que Lisa, mais on aurait pu croire qu’elle s’était éclipsé alors qu’Antoine avait l’air de s’être volatilisé.
Aucun témoin n’était là et n’avait pu voir cette scène. La police qui cherchait depuis bien longtemps ce qu’il s’était passé mais jamais ils n’ont trouvés ce qu’il s’était passer et les physiciens n’avaient émis que quelques hypothèses mais la plupart n’étaient pas plausible ou présentaient des incohérences.
La police, au bout de plus de quinze années de recherche, ne trouva rien qui ne puisse leur fournir d’indice. Elle se résolva alors à boucler l’enquête puis la mit dans les affaires non classées. Certains n’y pensèrent plus mais d’autres cherchent toujours une explication à l’histoire d’Antoine PATRIQUE et Lisa WHITE.
Que dire de plus ? Cela fait tout de même dix ans qu’ils ont disparus et sont dans les têtes de certains déjà oubliés mais pour d’autre ils resteront toujours gravés dans les mémoires.
Une année plus tard, Les policiers découvrent finalement un dossier médical du fermier, dans un hôpital psychiatrique et parait-il, dans se dossier que celui-ci entendait des voix et parlait seul. Cela devait-être, d’après les medecins, un problème de solitude. Cela permettait en fait à Antoine de faire comme s’il avait de la compagnie car il devait vraiment se sentir seul.
Les policiers avaient aussi découvert des lettres qu’il devait écrire une fois par semaine à en juger le nombre et l’écriture.
Dans ses lettres, il parlait d’une certaine Lisa dont personne ne trouva l’identité. Celle devait être une des habitantes de la tête d’Antoine. Mais avant sa disparition, il avait affirmer qu’il parlait souvent à cette jeune femme et qu’elle était arrivée quelques mois au paravent, il parlait aussi de l’agent immobilier qui, d’apès les policiers, n’avait jamais exister.
Antoine devait peut-être aussi souffrir de la mort de son ancien voisin.
Deux ans plus tard encore, la maison fut mise en vente et plus rien ne se produit. Il faut dire que cela faisait tout de même treize ans qu’ils avaient disparu.
Par TRUPHANDIER Camille.