« -Tapis ! »
L’homme se nommait Cash et il avait fait une partie de poker contre Jackpok contre qui il avait misé la majeure partie de sa fortune. Et malheureusement la roue tourna et il rata son bluff. Il se retrouva donc endetté. Il ne voulait pas rembourser ses dettes de peur de retourner travailler derrière des poubelles en tant qu’éboueur payé une misère et de vivre dans une maison en carton. Il partit du Casino Royal honteux qu’il était d’avoir perdu cette partie et pratiquement sa fortune. Une fois rentré chez lui, il prépara un sac avec tout ce qui lui restait de sa fortune et il partit dans les bois à côté de chez lui. Il courut le plus vite que possible pour échapper aux hommes de Jackpok qu’il imaginait lancés à sa poursuite. Dans sa course, il heurta un homme et tomba avec lui. Celui-ci avait le visage caché par une sombre capuche et était couvert d’une tunique usée par le temps. Il le supplia : « Veuillez m’excusez ?
– Ne vous inquiétez pas. Pourquoi êtes vous si pressé ?
– Je suis poursuivi par les hommes de main de Jackpok !
– Partez ! Je vais les retenir.
– Mais comment !?!
– PARTEZ JE VOUS DIS !! »
Il partit en courant en laissant son nouvel ami derrière lui. En courant, il s’aperçut qu’il saignait au bras. Il pensa à une égratignure banale mais ce n’était pas le cas, la tête lui tournait il avait des délires. Il eut un coup chaud et un coup froid. Il pensa d’un coup à cet homme qu’il avait laissé derrière lui pour le protéger alors qu’ils ne se connaissaient pas auparavant. Cet personne mystérieux avait risqué sa vie pour lui ! D’un coup, il se réveilla dans son lit, dans son manoir, tremblant de peur avec des sensation bizarres. Il eut l’idée d’appeler le Casino Royal pour savoir s’il savait où il avait passé la nuit. Sans résultat. Il n’avait pas passer la nuit là-bas lui répondit-on.
Très étonné, il raccrocha sans rien dire de plus. Il n’essaya même pas de réfléchir et partit se doucher, déjeuner, puis il partit au Casino Royal comme à son habitude en ayant en tête l’horrible cauchemar qu’il avait fait la nuit. La journée passa et sa fortune augmentait et augmentait… Et les jours suivants de même. Les nuits passaient et à chaque fois le cauchemar revenait. Puis un jour son le cauchemar devint réalité. Les mêmes choses se passèrent, les troupes de Jackpok qui le poursuivait, le choc avec l’homme. Le lendemain de son cauchemar, il remarqua la blessures au bras comme dans son rêve prémonitoire, il ne la désinfecta pas. Il resta chez lui des journée entières. Il se renferma sur lui même. Un jour essayant de sortir, il remarqua que sa peau se dégradait au Soleil, une nouvelle peau repoussait juste en-dessous. Il consulta le médecin qui ne trouva pas sa maladie. Il lui dit : « Jeune homme vous faite bien de venir car vous allez pouvoir essayer des médicaments. Faites-le pour la science ! » Pendant des semaines et des semaines, il essaya des médicament. Aucun ne le soignait. Mais sa « maladie » s’aggrava. Il se sentait tellement mal qu’il quitta la ville où il demeurait. Monsieur Cash trouva un village nommé St-Meurthe où il se sentit bien. Le village était entre deux falaises qui bloquaient les rayons du Soleil. Il acheta une parcelle où il fit construire un manoir puis acheta des meubles dans le style baroque de couleur sombre. Au dessus du manoir, une multitude de corbeaux se mirent à voler en rond. Un matin Cash lut le journal et sur la page des décès se trouvait le nom de sa mère qu’il avait en quelque sorte abandonné. Ses larmes commencèrent à couler le long de ses pommettes pâles. Il se mit à genoux au milieu de son salon devant un cadre photo de lui et sa mère. D’un coup les volets et les porte du manoir se mirent à claquer très fort. Il cria : « maman je suis désolé de t’avoir abandonné » Et là les volets et portes s’arrêtèrent net. Cash pensa qu’il était maudit ! Il décida d’aller voir une femme que tout le monde suspectait de pratiquer la magie noire. La vieille femme lui dis : « Votre mère vous pardonne et ne vous a jamais hanté. La vieille dame regarda à nouveau dans sa boule de cristal et sursauta. Je ne peux plus rien pour vous ! Au revoir lui dit-elle d’un ton plus que bizarre. » Cash senti qu’il avait un sérieux problème. Une nuit son chien le réveilla et, à sa grande surprise, lui dit : « Sale suceur de sang ! » Cash alla dans le village, il réveilla tous les villageois pour leur montrer que son chien savait parler. Une fois tout le village réuni, il ordonna à son chien de parler. Un simple aboiement sortit de sa gueule. Tous les villageois ricanèrent et le prirent pour un fou. Seul et moqué, dans sa tête, une tornade s’abattit. Il devint fou de rage envers son chien et l’abandonna. Il ne put supporter cette et il se suicida.
Guillem Pla et Juan Damien 4°2