Après notre première journée de travail sur le film, voici où nous en sommes.
Une présentation a été réalisée, un titre a été proposé, "Le verrou de pierre" et un scénario élaboré à partir de notre lecture des mémoires de Henri de Campion.
La partie centrale, la prise de fort par les Français, comprend 8 séquences et la partie catalane, l’impact de ces évènements sur la population locale, 2 (ou 3, cette dernière n’est pas encore au point...)
Des groupes ont été formé qui chacun se chargera d’affiner sa séquence et, surtout, après notre visite à la forteresse de Salses, d’écrire le film (le découpage technique).
Enfin, les différents personnages de notre film ont trouvé leur(s) incarnation(s) possible(s) dans des acteurs, mais il reste à faire le casting. Reste la question des costumes et des accessoires.
Scénario
Séquence n°1
– au pied de la muraille
– 2 sergents
Énorme explosion. Un trou dans une muraille, deux soldats, des sergents s’engagent dans la brèche.
Séquence n°2
– au pied de la muraille
– Troisville, ses camarades, le curé
Un officier, Troisville hésite à s’engager à son tour.
Flashback
– camp extérieur
– Troisville, ses camarades, le curé
Nous sommes dans le camp, la veille au soir. Les hommes s’amusent et boivent pour calmer leur angoisse. Troisville a un mauvais pressentiment. Ses camarades plaisantent. Il s’éloigne du groupe. Seul, il écrit son testament et demande au curé d’entendre sa confession. Il doute. Le curé le sermonne.
Préparation générale, presque mortuaire au petit matin. L’ambiance est grave. Troisville ajuste son armure. Il se prépare pour le combat en essayant de mettre toutes les chances de son côté
Séquence n°3
– au pied de la muraille et dans la cour de la forteresse
– Troisville, les 2 sergents, Campion, Labadie, Le Breuil, D’alvimar
Retour sur le lieux de l’explosion. Les deux sergents refluent sous le feu ennemi. Troisville les rabroue et avance sabre au clair. Il pénètre dans la cour, suivi de ses hommes.
Séquence n°4
– dans la cour de la forteresse
– Troisville, les 2 sergents, Campion, Labadie, Le Breuil, D’alvimar, les soldats espagnols
Bataille générale acharnée. Mort "stupide" de Troisville victime de son talent d’Achille. Une balle le transperce entre deux parties de son armure lorsqu’il lève le bras pour brandir son étendard. Ses hommes sont affligés mais sa mort redouble leur ardeur
Séquence n°5 et 6
– escaliers, tour et donjon
– les 2 sergents, Campion, Labadie, Le Breuil, D’alvimar, les soldats espagnols
En prenant de gros risques, les assiégeants progressent vers le donjon à partir de la cour qu’ils ont investi (escaliers, couloirs, etc)
Séquence n°7
– sur les remparts
– Campion, D’Arpajon, d’Espanelle, les soldats
Malgré les ordres de ses supérieurs et les exhortations de ses camarades, Campion s’engage seul à découvert sous le feu ennemi. Il finit toutefois par se rendre compte du danger et reflue rapidement. Dans sa course, il perd son chapeau. Il retourne le chercher sous les ovations des Français qui apprécient le geste héroïque
Séquence n°8
– sur les remparts, puis dans une salle
– L’émissaire des assiégés, Condé, d’Espenan
Impressionnés par le geste et découragés par l’absence de renforts, les Espagnols hissent le drapeau blanc. Le feu cesse. Un émissaire des assiégé est conduit à Condé pour négocier la reddition.
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Séquences additionnelles en Catalan
1
– dans la campagne près du fort
– des catalanes
Des femmes ramassent du bois mort et font des fagots de roseaux. Le canon tonne au loin et de la fumée s’élève en direction de la forteresse assiégée. Une femme les rejoint précipitamment et leur explique qu’il est plus prudent de rejoindre le village. Les visages deviennent graves.
Flashback
– au village
– les villageoises, les enfants
les soldats français font irruption, il pourchassent les habitants, pillent et brûlent les maisons.
2
– dans une barque sur l’étang proche
– deux paysannes catalanes
Deux paysannes assistent de loin à la bataille. Elle ne partagent pas la même opinion sur ces événements. Il apparait que pour elle finalement, les camps en présence sont tout aussi cruels pour les habitants