Thème n°1 : Des images qui racontent une histoire : la narration photographique
– "Je m’appelle Filda Adoch", Martina Bacigalupo, Vu’, Couvent des Minimes
Entre l’armée ougandaise et l’Armée de résistance du Seigneur (la LRA), une guerre fait rage depuis plus de vingt ans, qualifiée de « pire crise humanitaire oubliée au monde ». Aujourd’hui, la Cour pénale internationale a été saisie pour enquêter sur les massacres de civils par la LRA. Je m’appelle Filda Adoch raconte la vie quotidienne d’une femme du district de Gulu et montre les souffrances du peuple du nord de l’Ouganda. C’est aussi l’histoire d’une résistance silencieuse et admirable.
:lire http://www.martinabacigalupo.com/page.html
– "Pris entre deux feux", Barbara Davidson, Los Angeles Times, Couvent des Minimes
À Los Angeles, chaque jour apporte son lot de dangers. Là où s’affrontent les gangs, personne n’est à l’abri, même les plus innocents. Une fois le couperet tombé, la vie des victimes, quelles que soient leurs origines ethniques ou sociales, ne sera plus jamais la même. Qu’il s’agisse d’un survivant ou des familles qui ont perdu un proche, ces blessures ne guérissent jamais tout à fait. Pris entre deux feux, le récit intime du parcours d’un survivant.
:lire http://framework.latimes.com/who-we-are/barbara-davidson/
– "Des chiffres, un visage !", Bertrand Gaudillère, Item, Couvent des Minimes
Des chiffres : On dénombre en France 24 centres de rétention administrative qui « accueillent » 32 268 retenus dont l’âge moyen est de 32 ans. Le nombre total d’expulsions sur l’année s’élève à 29 796 pour un coût total de 533 millions d’euros, soit environ 27 000 euros par expulsion.
Un visage : Celui de Guilherme, « sans-papiers » angolais de 45 ans sur le territoire depuis neuf ans, père de deux enfants nés en France, qui a échappé à quatre tentatives d’expulsion.
Un visage parmi d’autres. Un visage pour rappeler que derrière les chiffres, il y a d’abord des hommes.