Intervention en classe
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Le 26 avril, Pierre est venu en classe nous présenter les principales productions de fruits et légumes en Europe et dans les Pyrénées Orientales, puis les fruits et légumes de saison dans les PO et enfin les différents travaux de production.
Nous avons pu, ensuite, déguster le délicieux nectar d’abricot, biologique bien sûr, qu’il nous avait apporté.
Miam ! Les cerises !
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Le 17 mai, nous sommes allés voir les cerises de Pierre.
2 espèces : Burlat et Starking.
Les deux variétés fleurissent en même temps mais la Burlat mûrit avant.
Elles se fécondent mutuellement et on met des ruches dans le verger pour que les abeilles pollinisent.
La croissance :
On met les cerisiers en place quand ils font un mètre de haut. Il faut attendre 3 ou 4 ans pour qu’ils commencent à produire. On les taille à la fin de l’été pour qu’on puisse les cueillir le plus possible vers le sol. Pour arroser, on inonde le champ (gravitaire).
La récolte :
C’est un des premiers fruits qu’on commence à cueillir.
La récolte va commencer demain en cueillant les plus rouges, toujours avec la queue. Pour attraper les cerises, on prend un gandchou (crochet).
Ennemis :
– La mouche de la cerise : elle est toute petite rayée noire et jaune. Pour éviter qu’elle ponde ses œufs dans les fruits, on met des bouteilles remplies d’attractif alimentaire.
– La pluie : elle fait éclater les cerises à maturité, qui deviennent donc invendables. Il y a possibilité de mettre des filets pour les protéger.
L’agriculture biologique :
– On laisse pousser l’herbe avec les fleurs qui abritent des auxiliaires qui mangent les larves de nuisibles (pucerons...).
– Traitements : cuivre à la chute des feuilles et pièges à mouche.
– Engrais naturels :
* issus de plantes ;
* issus de matières animales.
En hiver, on met du fumier composté et au printemps de la farine de plumes broyées et des onglons (poils et cornes pour l’apport en azote).
– On n’utilise pas de désherbant : le sol est travaillé mécaniquement.
– Période de conversion. Elle est officiellement de 3 ans, mais il faut compter 10 ans pour vraiment retrouver une terre "normale".
Pêche ou nectarine ?
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Le 31 mai, nous sommes retournés avec Pierre, mais cette fois pour découvrir ses champs de nectarines et de pêches.
Les nectarines.
Pierre en cultive deux sortes : des jaunes et des blanches.
La première à être récoltée est la jaune "Big bang" la première semaine de juin. Mais, cette année, il y a une semaine de retard (à cause du froid).
Au mois de mai, on fait l’éclaircissage qui consiste à faire tomber des fruits et ne garder que les plus gros.
Comme le terrain est sableux, on utilise le goutte à goutte pour l’arrosage (tuyaux avec gouteurs) 6 heures par jour. Chaque pêcher reçoit entre 12 et 20 litres d’eau par jour.
La variété western red se récolte en septembre ; on les éclaircit la première quinzaine de juin.
Les insectes ravageurs :
– les pucerons
– la tordeuse orientale qui est un petit papillon qui pond en bout de rameau au mois de juillet. Les larves mangent les fruits. On lutte avec des hormones sexuels qui désorientent le mâle ; on en met un tous les trois arbres et ça les protège pendant trois mois.
Les pêches.
A la différence des nectarines, les pêches sont duveteuses.
En hiver, on traite l’arbre contre la cloque du pêcher (champignon). En agriculture biologique, on utilise du cuivre mais ce n’est pas toujours suffisant.