Noël est une fête qui dure 12 jours et 12 nuits, le 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 Apôtres, 12 Dieux Olympiens, etc... La fin du cycle est donc le 6 janvier. C’est à ce moment que les jours commencent à rallonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue. On célèbre donc l’Epiphanie, la manifestation de la Lumière. La galette symbolise par sa forme ronde le soleil.
La tradition veut que l’Épiphanie soit l’occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.
En France, depuis le XIVe siècle, on mange la galette des Rois à l’occasion de cette fête. La tradition veut que l’on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit remplacée ou voisine avec un petit sujet caché à l’intérieur de la pâte de la galette des Rois, la personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette, quant à celui qui a le sujet il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).
Lorsqu’il y a des enfants, l’un d’entre eux (en général le plus jeune) doit se placer sous la table, et tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l’enfant désigne le destinataire de cette portion.
Pour nous , c’est Mathéault qui a désigné les destinataires et a couronné nos deux reines : Cassandra et Incarnation