Je m’appelle Alonso Iglesias, j’ai 20 ans, je suis marié et j’ai un bébé. J’embarque en tant que marin sur la Santa Maria, avec Christophe Colomb, lors de son premier voyage aux « Indes » pour le compte de roi et de la reine d’Espagne : Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille. La Santa Maria était une caravelle à voiles carrées, de 24 mètres de hauteur.
Carte du premier voyage de Christophe Colomb aux « Indes »
Vendredi 3 août 1492
Nous partîmes à l’aube, le vendredi 3 août 1492, de Saltes (île situé en face de la Huelva). Nous allâmes vers le sud, sur la route des Canaries. La Santa Maria leva les voiles, et je vis sur le quai ma femme pleurant à chaudes larmes, ma fille de 3 semaines dans ses bras. Je fus obligé de partir car l’argent manquait dans ma famille et personne ne pouvait nous aider. Ce fut ainsi, que je parti, par curiosité car c’était mon rêve de voyager, mais surtout pour l’argent que je gagnerais durant ce voyage.
Lundi 6 août 1492
Nous nous trouvâmes à mi-chemin des Canaries, au cœur d’une tempête féroce, avec des vents qui produisaient des vagues de quatre mètres de hauteur. L’une d’elle troua une voile de la Pinta que dirigeait Martin Alonso Pinzon, ce qui nous obligea à ralentir le rythme pour réparer.
Vendredi 10 août 1492
Nous arrivâmes aux Canaries par une mer d’huile, ce qui nous retarda de 5 lieues. Nous prîmes 2 jours de repos, l’équipage et moi.
Lundi 13 août 1492 :
Nous reprîmes la mer, par beau temps, le lundi 13 août à l’aube pour prendre la route des Bahamas.
Lundi 27 août 1492
Nous avions bien progressé sur notre chemin vers les Bahamas. Nous nous trouvâmes à mi chemin des Bahamas quand soudain, un violent orage retentit. Un orage tropical d’une force et d’une violence extrême qui provoqua des vents très forts et des éclairs qui nous éviter de peu. Un éclair toucha le mat de la Nina, qui fut fragilisé, et nous fûmes à nouveau, obliger de ralentir ...
Vendredi 12 octobre 1492
Nous arrivâmes, enfin, aux Bahamas. Devant nous se dressait une eau turquoise et un sable blanc, que certain de mes compagnons qualifiait de paradis. Des arbres à tronc piquants portant des grosses noix ornait la plage. Un soleil de plomb s’abattit sur nous, ce qui nous obligea à nous réfugiés à l’intérieur des terres, à la recherche d’ombre. La végétation était verte foncé mais pas luxuriante ce qui nous facilita sa traversée. J’aperçus des petits arbustes verts, que je ne connaissais pas ; J’en arracha un, il y avait des petites boules jaunes au bout de ses racines. Je mis discrètement cet arbuste dans mon sac.
Samedi 13 octobre 1492
Nous aperçûmes, un homme, très légèrement habillé, qui pointa sur nous, un arc de bois en nous criant dessus. Il essaya apparemment de communiquer avec nous, sans succès. Tout à coup, il partit en courant ... Nous continuâmes notre chemin. Quand soudain, un de mes compagnons marcha sur une espèce de corde jaune, vivante, qui s’entortilla autour de sa jambe. Nous tuâmes la bête, et nous poursuivîmes.
Lundi 15 octobre 1492
Nous reprîmes les voiles, cap au Sud, vers d’autres horizons inconnus ...
Mardi 28 octobre 1492
Nous atteignîmes une terre. Devant se dressait une foret très très dense, sombre et humide impénétrable. Nous entendîmes des hurlements et des sifflements, qui d’après Christophe Colomb étaient ceux de primates. Une fois cette île explorée, nous reprîmes a nouveau la mer.
Vendredi 4 novembre 1492
Après avoir quitté l’île « inconnue », nous prîmes la route du Sud.
Dimanche 6 novembre 1492
Une brume aveuglante se leva au matin. Pas un seul petit coup de vent, rien, le silence total. Sans vent, nous ne pûmes avancer rapidement.
Vendredi 6 décembre 1492
Cela faisait un mois que la brume et l’absence de vent persistaient. Quand nous commentions a désespérer, il y eu un tremblement sur notre bateau et nous nous rendîmes compte de nous nous étions échouer sur une grande île étirée en long, et surtout déserte avec juste quelques arbres piquants à noix les mêmes que aux Bahamas ... Il nous fallut deux jour pour remettre à l’eau la Santa Maria.
Dimanche 8 décembre 1492
Nous allâmes vers le Nord Est dans l’espoir de rentrer le plus vite possible. Mardi 16 février 1493 : Nous arrivâmes aux Açores, îles que connaissions déjà . Cela nous rassura, car nous nous rapprochâmes de notre Espagne natale ...
Mardi 30 février 1493
Nous avions mis 2 semaines pour revenir chez nous, car de nouveau le vent se trouva à manquer ... Nous fûmes accueillit comme des dieux . Je retrouvais ma femme et ma fille qui avait grandi. Je donne à Christophe Colomb, l’arbuste aux petites boules jaunes que j’avais ramassés aux Bahamas. Il alla le remettre au roi et a la reine ainsi que toute les autres trouvailles ...