Quatrième lettre : la mort du père
Lettre de Nuria, la mère de Diego. Son père a été fusillé par le commandant Carlos Ruiz, qui se dirige vers une autre cellule...
Lettre de Nùria
« 22 novembre 1938 , à Collioure
« Cher Diego
Je ne sais pas comment t’annoncer cette terrible nouvelle. Ton père, Joan, qui t’aimait tant, qui était un homme si bon, vient de perdre la vie. Il a été fusillé et moi à mon tour j’attends qu’on vienne me chercher. C’est horrible à chaque fois qu’il y a des soldats qui s’approchent, j’ai peur que ce soit pour moi. D’après une de mes voisines de cellules, les fascistes tueraient d’abord tous les hommes. J’ai très peu à manger, je suis fatiguée d’essayer de vivre. Si tu existais pas je ne serais plus de ce monde.
J’ai très peur de mourir et de te perdre. Mais ne t’inquiète malgré ma lettre dépourvue d’espoir, les femmes ont peut-être une chance de s’en sortir...
Je veux m’en sortir pour toi. Je t’aime fort.
Je ne peux t’en dire plus dans une simple lettre. Je vais essayer de venir te rejoindre.
Nuria »
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Suite des histoires chuchotées de la séquence 10 ?
Lieu : Château de Collioure
Nuria est dans les prisons du château, on l’aperçoit plusieurs fois dans les geôles du château, elle rédige une lettre pour Diego, et en plus de cela on l’entend en voix off.
Pendant ce temps (quand elle lit la lettre), on voit des prisonniers arriver avec des soldats franquistes et Carlos Ruiz. On les voit se faire fusiller. Entre temps histoire des prisonnières.
On peut distinguer en plan d’ensemble tous les morts fusillé (morts + sang ).
Placer le personnage du prêtre fou
On aperçoit aussi Carlos Ruiz, trés machiavélique. On voit le commandant s’approcher d’une cellule, avec un terrible mépris. Nuria qui rédige et lit en voix off sa lettre, a plus peur que jamais, elle craint que ce soit son tour. Elle a peur du commandant !!!
Idée de filmage :
On film en plan panoramique Carlos Ruiz, on coupe, on prend Nuria en plan panoramique.
On zoom sur le visage de Carlos Ruiz, on coupe, on zoom sur le visage de Nuria.
On fait cela de trois à quatre fois, en s’approchant à chaque fois un peu plus.
Cela donnera une bonne idée des sentiments des personnages et aussi ça ferai angoisser le spectateur.